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  • : Du romain au grégorien, parcourez l'histoire des calendriers. Le brie de Meaux et la Confrérie. Varreddes mon village.
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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 15:32
Meaux  XVIe siècle

Meaux XVIe siècle

Un malheureux nommé Malé, condamné pour sorcellerie est brulé vif .

A partir de la deuxième moitié du XVIe siècle, une grande vague de répression de la sorcellerie touche à des degrés divers l’ensemble de l’Europe.

Meaux et sa région n’est pas épargnée par ce mouvement. Ainsi le 22 mars 1549 sans que l’on connaisse les détails de l’accusation, on retrouve un nommé Malé, brûlé comme sorcier sur le pré aux mortiers (actuelle place Lafayette), dans des circonstances qui ont marqué les mémoires.

On sait que le supplice de cet homme fut terrible, les flammes s’éloignaient ou se rapprochaient au gré du vent et de la pluie et prolongeaient d’autant le supplice inutilement.

Le bourreau d’un coup de bûche libérateur fit cesser les souffrances du condamné.

 

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 10:13

 Rayonnat.JPG

La construction de la cathédrale gothique St Etienne de Meaux commence vers les années 1170-1180. Dès le troisième quart du XIIIè siècle, il est déja nécessaire de faire des réparations dans le coeur qui présente des signes d'instabilité.

Le chapitre cathédral et l'évêque Pierre de Cuisy signent un contrat avec l'architecte Gautier de Varinfroy pour reconstruire le choeur de la cathédrale.

Le salaire annuel de Gautier est de 10 livres, auquel il faut ajouter 3 sous par journée de travail effectif et de tournées éffectuées à la demande du chapitre.

A en croire les textes, l'état de délabrement est tel qu'il faut :'non seulement une réparation, mais encore une réfection de l'ouvrage pour ainsi dire totale'.

Le nouveau choeur, reconstruit jusqu'en 1275 par Gautier de Varinfroy, adopte un nouveau style archichectural, inspiré des chantiers parisiens et champenois, plus connu sous le nom de 'gothique rayonnant'.

il tend à plus de légèreté dans les structures et au raffinement dans les détails.

St Etienne Meaux


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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 21:01

ceremonie.JPG

27 août 1944

 Les Américains libèrent Meaux.

 Les forces alliées, principalement les américains, arrivent par Villenoy le dimanche 27 août aux environs de 19 heures.

L’arrière-garde allemande avait déjà quitté la ville en direction de Trilport, si bien que Meaux est libérée sans combats notables.

A 20 heures tout est fini et les habitants peuvent fêter la libération de la ville en se rassemblant sur la place de l’Hôtel de Ville.

Le lendemain matin, les résistants sont convoqués par Paul Barennes qui lance un appel a calme à la population.

Dès le lundi 28 août, tout rentre dans l’ordre. Pendant la première semaine suivant la libération, des bals fleurissent un peu partout, chaque soir, dans les rues, grâce à des orchestres montés à la hâte.

Des bals sont donnés également dans les salons de l’Hôtel de Ville.

Pour la petite histoire, lors d’un de ces bals à l »Hôtel de Ville un jeune Américains, heureux, certainement amoureux des belles françaises, mai en tout cas bien ivre, est passé par la fenêtre du premier étage de la mairie et malheureusement en est décédé.

Aujourd’hui 27 août 2014, la ville de Meaux et ses habitants ont célébré cet anniversaire, avec de nombreux défilés dans les rues et une reconstitution au parc des Trinitaires.

Tanck.JPG US-copie-1.JPG

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:00

moulins échelle 4

Les moulins de l'échelles détruits en 1930

« La principale curiosité de Meaux, après la cathédrale,  était sans conteste le groupe de ses vieux moulins, construits sur pilotis, en travers de la Marne, sur un de des flancs du pont qui réunit la ville au Marché.

Dès la plus haute antiquité, les chartes attestent à cet endroit l’existence de moulins.

Au XVIe siècle, lors des troubles religieux dont Meaux fut le théâtre, les moulins du pont brûlèrent le novembre 1567.

Les moulins d’aval qui étaient analogues à ceux du pont ont été détruits par un incendie au mois d’aout 1843.

Date funeste, dans la nuit du 16 au 17 juin 1920, les vieux moulins qui avaient échappé à cinq ans de vicissitudes inouïes, aux bombes qui avaient détruit des villes entières pendant la Grande Guerre, et en quelques heures, en pleine paix, ils ont péri, sans qu’on pût rien faire pour les sauver »

(George Gassies, article du Publicateur de l’arrondissement de Meaux du 19 juin 1920

moulins 5

Incendie de 1920

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Après l'incendie de 1920

moulins 9

Reste des piliers (photo 2004)

 

 



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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 21:39

 aquaplume

 

La collaboration entre Christine DE COENE,  aquarelliste et Christian DELAHAUT, dessinateur à la plume, aujourd’hui dans sa cinquième année d’existence est née d’une rencontre fortuite ou le hasard fait parfois bien les choses.

Profitant de l’organisation d’exposition dans le cadre « d’Eclats d’Art » par la ville de Meaux, les deux artistes ont confronté à la fois leurs idées et leurs techniques dans les domaines de la peinture et du dessin.

Habitants l’un et l’autre Nanteuil et Meaux, tout était réuni chemin faisant, pour concrétiser une première exposition en 2010, à la galerie des Arts, aujourd’hui Espace Culturel Charles Beauchart ; sur ce thème : Pigeonniers et Clochers en Seine et Marne.

Les deux visions se complétaient dans une même harmonie, aquarelle légère dans des tonalités de vert, jaune et brun et les nuances de la plume en sépia à travers les détails d’architecture des paysages ainsi représentés.

Après plusieurs confrontations sur des thèmes Seine et Marnais, il ne restait plus qu’à joindre leurs deux techniques dans un même tableau. Cette expression technique en « aquaplume » devient ainsi leur support commun tous les deux ans, tout en reprenant leur liberté d’expression individuelle une sur deux.

L’œil, du visiteur n’est ainsi plus seul à regarder deux sujets, mais apprécier en un seul angle visuel un tableau reconstitué, ce vendredi 11 avril 2014

Le temps leur a donné raison en espérant que le bonheur de cette collaboration se retrouve dans leurs œuvres.

Les expositions :

2010 : Les clochers du pays de Meaux et les pigeonniers de Sein et Marne

2011 : Les lavoirs de Seine et Marne

2012 : les ponts et les passerelles de Seine et Marne

2013 : reprise des 4 thèmes en duo d’où le thème « aquaplume »

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 20:27

innocent3.jpg

Innocent III et ses légats

Fin mars-début avril 1229: le traité de Meaux met fin à la croisade des Albigeois.

En 1209, l'assassinat d'un légat du pape Innocent III par un page du comte de Toulouse Raymond VI, déclenche la croisade des Albigeois dans le Midi. Les croisés, commandés par Simont de Montfort, cherchent à éradiquer l'hérésie cathare.

Ils reprochent également au comte de Toulouse sa passivité, sinon sa sympathie pour les hérétiques.

Au début de l'année 1229, le comte Raymond VII, qui avait succédé à son père, se trouve dans une situation critique.

Les cathares étaient pratiquement éliminés et le comte de Toulouse n'avait plus d'autre choix que de négocier une paix inégale avec le roi de france, Saint Louis.

Grâce à l'entremise du comte de Champagne, des négociations sont menées à Meaux entre les émissaires du comte de Toulouse et des représentants du rois.

Elles débouchent sur un traité de paix qui scelle l'abaissement définitif du puissant comté de Toulouse, surtout par le mariage de Jeanne de Toulouse au frère de Saint-Louis, Alphonse de Poitiers.

Le traité stipulait que le Languedoc reviendrait à la couronne de France, à la mort de ces époux, ce qui fut fait en 1271.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 22:02

      Palais Episcopal    

Il y 200 ans  lors de la campagne de France en 1814, combattant l’armée prussienne commandée par Blücher, l’empereur Napoléon 1er est informé de l’avancée des armées austro-russes ver Paris par Provins, Nangis et Fontainebleau.

Il abandonne la poursuite de des prussiens pour venir à la rencontre de la menace des armées austro-russes.

Arrivant le 15 février 1814 au soir à Meaux avec son état-major, il s’établit au palais épiscopal où il passe la nuit à préparer les plans de sa future attaque.

Les jours suivant, il parvient à repousser provisoirement l’ennemi, mais dès la fin février les armées coalisées reprennent l’offensive.

Paris tombe le 31 mars 1814... Napoléon abdique le 6 avril.

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 22:30
Bossuet
Bossuet à 54 ans lorsqu’il prend le 7 et 8 février 1682 possession du siège épiscopal de Meaux.

Il est dans toute sa splendeur de son génie, dans l’éclat de sa renommée.

Le Mercure Galant de mars 1682 relate de la manière suivante l’arrivée du grand prélat dans la ville e Meaux :

‘ Si-tost qu’onsçeu que Mgr l’Evesque de Meaux approchait, la campagne fut couverte d’une infinité de gens de la ville de l’un et l’autre sexe, que l’impatience de luy rendre respects fit aller à sa rencontre.

Les officiers magnifiquement vétus, les archers couverts de casaques neuves des couleurs du Roy & tous bien montez.

Les trompettes qui précedoient, mesterent agreablement leurs fanfares au bruit des tambours & des fifres des compagnies, aux cris de joye de tout le peuple.’

source: Almanch 2000

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 22:37

cloches-meaux

 Dans le clocher de la cathédrale de Meaux (les amis de la cathédrale)

 

En 1859, le conseil de fabrique, soucieux d'avoir une sonnerie plus harmonieuse et plus forte, décide de refondre les trois premières cloches de la tour et de les remplacer par quatre nouvelles. Cette opération est effectuée par l'entreprise J. Dutot et Cie, basée à Paris.

Placé au milieu du transept, sous les voutes de feuillages et de fleurs, quatre magnifiques cloches étaient suspendues, en ce dimanche 18 décembre 1859.

A l’issue de la messe de midi, toute la population c’était donné rendez-vous dans la cathédrale pour assister à la bénédiction des cloches par Monseigneur Allou, évêque de Meaux.

Selon la tradition, la première a été appelée Marie (3 214 kg) et placée sous le vocable de la sainte Vierge ; la seconde, Etiennette (1 650 kg), a pris le nom du patron de la cathédrale (St Etienne) ; la troisième et la quatrième les noms des saints les plus illustres de la cité, Faronne (pour saint Faron) ( 900 kg) et sainte Céline (350 kg).

Le journal de Seine et Marne, dans son édition du 28 décembre, notait : « Les nouvelles cloches peuvent être considérées à la fois comme des instruments et des objets d’art. On a déjà pu saisir l’éclat et l’ampleur des sons, ce qui prouve la pureté du métal et la perfection de leur forme ».

Histoire des cloches de la cathédrale Saint Etienne.

Avant l'achèvement de la tour nord de la cathédrale, six petites cloches occupaient la flèche, située au-dessus de la première travée du chœur. Vers la fin du XVIe siècle, cinq cloches plus grosses sont installées dans la tour sous les noms de Marie, Gilberte, Étiennette, Pérette et Denise.

En 1640, la flèche est détruite, cinq de ses cloches sont transférées dans la tour, mais l'une d'elles, la cloche du chapitre, est conservée dans une tourelle, au niveau du transept.

Pendant la Révolution, 8 des 10 cloches de la tour sont enlevées et seules les deux plus grosses restent en place.

Vers 1805, une nouvelle cloche, bénie sous le nom de Marie-Rose (347 kg), vient les rejoindre.

En 1809, les deux anciennes sont refondues et donnent naissance à Étiennette et Faronne, respectivement de 2 464 et 1 926 kg, puis en 1833, Céline, (265 kg), provenant de l'ancienne église Notre-Dame du Marché, s'ajoute aux précédentes.

La première Céline est transférée en 1864 dans la nouvelle église Notre-Dame du Marché.

Aujourd’hui encore les quatre cloches de 1859 ponctuent les heures et annoncent les cérémonies religieuses.

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 21:57

 liberte.jpeg

Dimanche 27 août 1944, aux environs de19 heures, les forces alliées, principalement les américains, arrivent par Villenoy. L’arrière-garde allemande avait déjà quitté la ville en direction de Trilport, si bien que Meaux est libérée sans combats notables.

A 20 heures tout est fini et les habitants peuvent fêter la libération de la ville en se rassemblant sur la place de l’Hôtel de Ville.

Le lendemain matin, dans les salons de la mairie, la municipalité issue de la Résistance avec MM.  Paul Barennes (O.C.M), nouveau maire et ses adjoints : MM. Bour (réseau Bourgogne) et Arvois (F.N. – F.T.P)  lance un appel au calme à la population … et offrent un vin d’honneur aux représentants des armées alliées.

Dès le lundi 28 août, tout rentre dans l’ordre.

Pendant la première semaine suivant la Libération, des bals fleurissent un peu partout, chaque soir, dans les rues, grâce à des orchestres montés à la hâte. Des bals sont donnés également dans les salons de l’hôtel de Ville.

Malgré ces jours d’allégresse, les soucis restent présents… La faim est toujours là à Paris et dans la banlieue (comme partout en France d’ailleurs !), un groupe de jeunes F.F.I, utilise un ancien camion de l’armée allemande pour aller chercher des pommes de terre chez un fermier de la région et ravitailler Paris.

Ils quittent Meaux…

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Photo des derniers moments de l’occupation de Meaux, prise par M. andré Endres, une personnalité meldoise bien connue, qui présida jusqu’à sa mort la Société d’Histoire d’Art et d’Histoire de la Brie et du Pays de Meaux.

Cette photo –et quelques autres – faillirent coûter à l’auteur les pires conséquences. M. Endres fut, arrêté par des jusqu’auboutismes zélés de l’ordre nazi et emmené avec les troupes allemandes en retraite jusqu’à Metz où il fut emprisonné quelque temps, alors que Meaux était enfin libre. (source : La Brie en guerre 1939-1945-René Roy-Presses du Village)

Quelques jours après la Libération, c’est le 30ème anniversaire de la victoire de la Marne (1914), Meaux libéré peut commémorer à nouveau cette victoire. Une foule considérable se rassemble place du Marché autour des drapeaux alliés, parmi eux des militaires soviétiques en uniforme (Ces militaires étaient des prisonniers de guerre, libérés qui avaient été rassemblés à Meaux.

 

Meaux commémorera mardi 27 août, le 69ème anniversaire de sa Libération, stèle des déportés – Place Henri IV, le cortège qui se rendra ensuite aux Monument aux Morts, sera précédé de véhicules et de reconstituants en tenues d’époque.

 

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