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11 septembre 1945n
Après 4 années d’occupation, la ville de Dijon est libérée le 11 septembre 1944 grâce à l’action conjuguée des corps d’armée débarqués en Provence et des maquisards du dpt 21.
L’armée du Général Patton ; du Sud, de la 7e armée américaine et de la 1ère armée française, commandée par le Maréchal de Lattre de Tassigny, ont débarqué en Provence, le 15 août 1944, remontées à toute vitesse la vallée du Rhône (500 kilomètres avalés en moins de deux semaines), forment un étau de plus en plus serré autour des positions allemandes.
Le 10 septembre à trois heures du matin, les premiers blindés Alliés traversent la ville de Plombières-Lès-Dijon. Pris en tenaille dans la nuit du 10 au 11 septembre, les Allemands, sont obligés d’évacuer la ville. Avant de partir, ils font sauter la gare et le pont Eiffel dans l’espoir de ralentir la progression des Alliés et pour couvrir leur retraite.
Le matin du 11 septembre 1944, les premiers éléments de l’armée B française pénètrent dans une ville presque désertée par l'ennemi que les soldats Alliés arrivent.
Les premiers soldats à entrer dans la ville sont ceux du 4e escadron du 2e régiment de Spahis algérien. À bord d’une automitrailleuse, ils débouchent en héros sur la place de la mairie, à l’époque place Maréchal Pétain.
Après les forces régulières, c'est au tour du Maquis et des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) d'entrer dans Dijon ce 11 septembre.
La foule se masse place Darcy et tout au long de la rue de la Liberté pour assister à l’arrivée de ces forces libératrices tant attendues. La population, en liesse, les ovationne. "Les gens se précipitaient, On tendait les enfants aux soldats " pour qu'ils montent sur les chars.
Les soldats "sont accueillis par une population en liesse, des drapeaux aux fenêtres, les soldats sont couverts de cadeaux"
Le 12 septembre, les deux armées de Libération (celle venant de Normandie et celle venant de Provence) ce rejoignent à Nod-sur-seine, localité située à 70 km au nord de Dijon.
Le 13septembre, les généraux Jean de Lattre de Tassigny et Jean Touzet du Vigier, assistent à un te deum, dans la cathédrale St Bénigne en hommage aux victimes de la guerre.
Le 15 septembre le Général de Lattre de Tassigny, commandant des forces de l’armée de libération passe en revue les troupes cours du parc à Dijon
Dans les jours qui suivent, les combats font rages autour de la ville, et, le 22 septembre 1944, un hôpital de fortune est installé dans le quartier Montmuzard de Dijon. Jusqu'à 1.500 blessés arrivent chaque jour du Front, quand l'hôpital ne peut en accueillir que 750.
Le 23 Octobre, le Général de Gaulle en visite à Dijon est reçu à la mairie par monsieur Connes, maire et monsieur Mairet commissaire de la république.
1er novembre 1944, une cérémonie à lieu en l’honneur des fusillés et morts de la guerre 39-45
Les villes de Bourgogne sont libérées les unes après les autres, Mâcon le 4 septembre, Chalon-sur-Saône le 5 et Beaune le 8 septembre. À l'époque, "La Bourgogne est un passage obligé et c’est un goulot d’étranglement par lequel toutes les troupes allemandes, en retraite vers l’est, doivent passer "
*Photo du Chanoine Krir: Cette photo servira beaucoup à la propagande électorale du futur député-maire de la ville. Elle est cependant imaginaire et sera prise plusieurs semaines plus tard, lors d'une cérémonie militaire.
Sources: Ville de Dijon, journal 'le Bien Public', Le Chanoine Kir a-t-il existé? (1968) de G. Laporte, Le Chanoine Kir de J. François Bazin (2018).