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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 15:55
Louis Lachenal

Dans l’article ‘Les conquérants des cimes’, je n’ai pas parlé de Louis Lachenal, préférant lui consacrer une page afin de rendre hommage à celui que l’on surnommait Biscante. D’où vient ce surnom ? Du patois annécien « biscantin », le cidre nouveau, aigrelet, dont il remplissait sa gourde, ou pour son caractère pétillant.

 

En 1950, trois guides de la compagnie des guides de Chamonix, tous trois ‘étrangers’ : Louis Lachenal, Lionnel Terry, Gaston Rebuffat sont sélectionnés pour l’expédition française à l’Annapurna.

Qui atteint le premier le sommet de la ‘déesse des vents’ ? Lachenal ou Herzog ?

« Je savais que mes pieds gelaient, que le sommet allait me les coûter. Je ne devais pas mes pieds à la jeunesse française. Je voulais donc descendre. J’ai posé la question à Maurice de savoir ce qu’il ferait dans ce cas. Il m’a dit qu’il continuerait. Mais j’estimais que s’il continuait seul il ne reviendrait pas. C’est pour lui que je n’ai pas fait demi-tour. Cette marche au sommet n’était pas une affaire de prestige national, c’était une affaire de cordée. ». Ces lignes, ont été écrites par Louis Lachenal quelques jours avant sa mort au fond d’une crevasse de la vallée Blanche dans le massif du Mont Blanc, une fois libéré de son contrat de confidentialité imposé par les organisateurs de l’expédition en Himalaya. On est loin de la version décrite dans ‘Annapurna’, premier 8000, dicté par Maurice Herzog sur son lit d’hôpital amputé des doigts.

 

Durant près de quarante ans, de 1956 à 1996, la version officielle ne souffrira aucune contestation sur le vainqueur de l’Annapurna, Maurice Herzog. (D’autant qu’il avait pris sous sa protection l’épouse et les deux enfants de Louis Lachenal) « Herzog était chef par une décision du pouvoir et non par une suprématie alpine incontestée » … « Il avait un sens très réduit de l’organisation », écrivait également Lachenal. Ces lignes n’ont été rendues publiques qu’en 1996, lors d’une nouvelle réédition des ‘Carnets du vertige’, son autobiographie parue quelques mois après sa mort.

Michel Guérin, publicitaire reconverti dans l’édition de livres de montagne, rajoute les passages gênants dans cette nouvelle édition. La première ayant subi quelques sérieux coups de ciseaux de Maurice Herzog, qui avait confié à son frère Gérard le soin de retirer tout passage nuisant à la légende.

 

Le fils de Louis Lachenal prend conscience de la manipulation et bataille pour obtenir la restauration de la mémoire de son père. » La justice et les avocats s’en mêlent, parvenant à bloquer la commercialisation du livre. Huit ans après le décès de Maurice Herzog en 2012, une nouvelle édition de ce livre fondateur, avec les textes originaux, cette fois débarrassés des interprétations de Gérard Herzog, est rééditée.

Charlie Buffet (journaliste et écrivain, spécialiste de la montagne) avait arraché à Maurice Herzog un aveu qui avait fait date à propos de son compagnon de cordée : « Peut-être ai-je été injuste » (Libération, 24 mai 2000).

« L’idée n’est pas de relancer une polémique ancienne, mais bien de rendre justice à Louis Lachenal qui était un des plus grands alpinistes de son temps, un type gai, fiable et pas du tout la tête brûlée présentée par les Herzog ».

 

Louis Lachenal

Lionnel Terray & Louis Lachenal "Les Tigres"

Alpiniste de renom, il nait le 17 juillet 1921 à Annecy. Dès son plus jeune âge, il est attiré par l’alpinisme et fait preuve de dispositions exceptionnelles.

Entrée à la compagnie des guides de Chamonix, il rencontre Lionel Terray et Quelques mois plus tard il rencontrera (par hasard dans un train à l’arrêt) Gaston Rébuffat. Avec Lionel Terray, il formera la cordée la plus unie qui puisse se concevoir. Une cordée de légende, surnommée ‘les Tigres’. Leurs plus importantes réussites : En 1945, la face Nord et la face Est du Moine. 1946 : quatrième ascension de l’éperon nord des Droites, en huit heures, alors que le meilleur temps réalisé auparavant était de 18 heures ; l’ascension de l’éperon nord de la pointe Walker des Grandes Jorasses en 2 jours avec une variante dans le haut, due à une erreur provoquée par le brouillard. 1947 : deuxième ascension de la face nord de l’Eiger, la face nord-est du Badile. Avec d’autres camarades, Louis Lachenal réussit de belles courses comme la face nord du Triolet.

 

Son exceptionnel virtuosité s’est manifestée également par des horaires incroyablement rapides lors de ses ascension, comme l’enchainement en une seule matinée de la Dent du Caïman et de la Dent du Crocodile avec André Contamine. Après l’Annapurna, le courage dont il fait preuve pour remonter la pente est au-dessus de tout éloge.

 

Jean-Claude Lachenal, son fils écrit au sujet de son père : « Mon père, ce héros, était un homme juste, droit, franc, généreux : n’a-t-il pas réduit à néant son avenir et sa carrière en demeurant avec son compagnon jusqu’au sommet de l’Annapurna, pleinement conscient des risques qu’il prenait pour lui-même vu la progression implacable des effets du gel ? Il pensait en effet que le laisser poursuivre seul l’ascension finale le condamnait à ne plus pouvoir revenir. » (Almanach des Pays de Savoie 2010 –N° 11, p. 54), et

Lionel Terray, l’ami fidèle : « Je peux contribuer, pour une modeste part à perpétuer le souvenir de celui qui fut le compagnon merveilleux des heures les plus ardentes de ma jeunesse et dont je ne crains pas de dire qu’il fut l’un des plus remarquables alpinistes de tous les temps. Comment évoquer avec des mots son regard perçant, empreint de la plus dure franchise, mais que venait à tout instant éclairer la flamme, parfois un peu malicieuse, d’une joie rayonnante ? Comment faire revivre avec de l’encre et du papier celui qui fut la vie même, tant il débordait de dynamisme, d’enthousiasme et de passion, et aussi d’une exubérance qui allait jusqu’à friser l’excentricité ?» (Revue Jeunesse et Montagne N° 28 de septembre 1956)

 

Le 25 novembre 1955, dans une descente à ski de la Vallée Blanche, au-dessus de Chamonix. Skiant en tête à grande vitesse, il disparait dans une crevasse dissimulée par un pont de neige. Son compagnon de ski, Jean-Pierre Payot l’évite de justesse. Son corps récupéré dans la nuit, tombé à 28 m de profondeur. Sa dépouille, ramenée à Chamonix, est veillée par ses compagnons de l’Annapurna, Maurice Herzog et Gaston Rebuffat.

 

Sources : La Croix, les conquérants des cimes, litérature.
 A suivre : Mensonges et vérités en haute montagne.
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15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 22:29

 

Après une édition 2021 annulée pour cause de Covid, la « Petite mer » est de nouveau en fête du 15 au 21 mai.

Pour cette douzième édition, près de 1400 bateaux sont attendus dans les eaux morbihannaise. Les festivités ont commencé aujourd’hui à 14h 30 par le départ à Port-Navalo de la parade d’ouverture. Spectacle magnifique depuis Kerner. Bateaux de légende, voiliers, 2 et 3 mats, goélettes, etc…  Des embarcations souvent mythiques qui font rêver aussi bien les marins les plus aguerris que les béotiens. Larguons les voiles

 

Le FRANÇAIS

Le Français

Le Français est un des derniers grands voiliers en bois. Anglais une grande partie de son existence, le Français était … Danois. Construit en 1948 au Danemark, le ‘Kaskelot’ (Cahalot) a commencé sa carrière comme ravitailleur au Groenland. Le bateau n’a que deux mats. En 1981, son propriétaire d’alors le transforme en trois mâts pour les besoins du cinéma jusqu’au début des années 2010. En 2018 il est rattaché au port de Saint-Malo. Rebaptisé ‘le Français’ en souvenir du bateau du commandant Charcot. Le Français a déjà participé à la Semaine du Golfe, en 2019, et en 2015 et 2017, sous pavillon anglais avec ‘Kaskelot’ inscrit sur sa coque.

 

l'HYDROGRAAF

l'Hydrograaf

40 m de long, 6,70 m de large avec sa coque noire et jaune, on le reconnait de suite. Construit dans les années 1910 à Rotterdam, ce navire équipé de deux moteurs et de deux hélices a eu 1001 vies. Il commence sa vie comme par une mission de cartographie des fonds marins, y compris pendant la Grande Guerre, Les Pays-Bas étant neutres. Pendant la seconde Guerre mondiale, le navire s’enfuit en Angleterre où il est réquisitionné pour intégrer le service de déminage de la Royale navy. A la libération, l’Hydrograaf reprend son service aux Pays-Bas. La reine Wilhelmina, le prince consort et la princesse Juliana l’empruntent pour des sorties de plaisance. La famille couronnée l’utilise également comme vaisseau royal lors des visites officielles aux iles zélandaises. Selon la légende c’est à son bord que St Nicolas apporte les cadeaux de noël aux petits néerlandais. Avant noël, les enfants peuvent le visiter pour voir la salles des emballages, la chambre à coucher et le bureau de saint Nicolas !

 

Le MARITÉ

Le Marité

Avec ses 45 m de coque, c’est le plus grand voilier en bois du patrimoine maritime français. Ce magnifique trois-mâts goélette mis à l’eau le 24 juin 1923 pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. A l’origine il devait s’appeler Marie-Thérèse, prénom de la plus jeune fille de l’armateur. Un autre bateau portant déjà ce nom, le diminutif Marité sera retenu. Fait rarissime pour un bateau, ce nom suivra le navire toute sa vie, malgré les changements successifs de propriétaires.

 

Le MORGENSTER

Le Morgenster

Brick néerlandais construit en 1919, le Morgenster sillonne toujours les eaux du Nord de l’Europe comme navire-école. Conçu pour la pêche, le navire était un dériveur de hareng jusqu’en 1970. Il poursuit sa carrière, toujours dans la pêche… mais sportive jusqu’en 1979 date de sa revente. Ancrée au large des côtes, il devient un studio de radio pirate. En 1993, il est racheté et devient un navire-école. En 2006, il subit une grande rénovation de la coque. Lancé le 2 juin 2008, le navire-école accueil 36 stagiaires.  

 

Le SHTANDART    

Le Shtandart

Avide de gloire, le star Pierre 1er Le Grand, il fonde Saint-Pétersbourg, ville ouverte sur la mer Baltique. Les conflits étant nombreux, le tsar commande les premiers qui constitueront la flotte de la Baltique. La première frégate Shtandart, dont le tsar a ordonné les moindres détails est achevé en 1703. Pierre 1er Le Grand a un attachement particulier pur ce bateau, et souhaite que le navire-amiral soit à jamais conservé en souvenir du savoir-faire maritime russe. Désarmé en 1711, puis transformé en bateau musée impérial, le navire, mal conservé est détruit en 1727. Aujourd’hui, sa réplique navigue grâce à un groupe de passionnés.

 

Sans oublier le plus ancien voilier français en état de naviguer : Le Black Joke. Le centenaire : Enchantement IV et les Sinagots (§ Sinagot du 9/8/2020)

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20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 16:49

Le Gwell*

J’ai découvert sur le marché, un produit typiquement breton, ‘Le Gwell’.

Le Gwell, mot breton signifiant ‘meilleur’, et rappelle également le mot Goell, ‘le ferment’.

Connu sous différents noms selon les terroirs de Bretagne : laez-goell, laez-hir, laez-téo (gros lait) …

Le Gwell fermier, un lait fermenté avec une acidité assez marquée et une texture veloutée et onctueuse avait quasiment disparu.

 

On pense que le gros-lait serait issue du Pays de Douarnenez, et plus généralement de tout le Finistère.

En réalité, selon certains témoignages, le gros-lait se fabriquait un peu partout en Bretagne, davantage prisé sur les côtes bretonnes que dans les terres où il était peu connu.

Le Gwell est une recette traditionnelle bretonne de gros-lait, un produit typique fabriqué à partir du lait entier de vache et uniquement de race bretonne : la ‘Bretonne pie noir.

 

Cette petite vache (1 m17 au garrot) à la robe noire et blanche, avec souvent une petite tache blanche en forme de cœur sur le haut du front », avait quasiment disparu dans les années 1976, avec l’industrialisation de la production laitière : on ne comptait plus que 500 têtes en France de pie noire.

 

 

La Bretagne comptait 700 000 vaches Pie Noir en 1900, 1 600 vaches en 2010 !!

Grâce à la volonté de quelques éleveurs pour sauvegarder la race, (il y en aurait aujourd’hui environ 2 800 à 3000 têtes sur tout le pays), les consommateurs redécouvrent cette recette ancestrale, ce lait fermenté aux multiples vertus à ne pas confondre avec le lait-Ribot.

 

Originaire de la région de Douarnenez, le Gwell a ensuite gagné tout le sud du Finistère puis la Basse Bretagne et enfin l'ensemble de la Bretagne.

La fabrication du ‘Gwell’ est préparée à partir du lait entier, pasteurisé à 85°-90°, puis refroidi à 30°. A cette température on introduit le levain (un morceau de gwell de la fabrication précédente).

Après trois à cinq heures de prise en étuve à 30° environ, il est mis au frais, prêt à être dégusté.

Cette texture onctueuse, crémeuse, et avec un goût frais acidulé, peut se déguster avec des galettes de blé noir ou en dessert, nature, avec du miel ou de la confiture...

 

*Le Gwell est une marque déposée à l’INPI par l’Union Bretonne Pie Noir.

 

Source : divers infos.

A suivre, le lait-ribot

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6 novembre 2022 7 06 /11 /novembre /2022 17:14

L’importance de l'argent liquide 

Pourquoi l'utilisation de l'argent liquide n'est pas seulement une forme de liberté, mais bien plus .... Explication:

  • J'ai un billet de 50 euros dans ma poche.

Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l'utilise ensuite pour payer son blanchisseur. Le propriétaire de la blanchisserie l'utilise ensuite pour payer son coiffeur. Le coiffeur l'utilise à son tour pour faire ses courses. Après d'innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 euros restera toujours, dans l'économie, avec sa valeur initiale. Il continuera à valoir 50 euros.

  • Je vais au restaurant et je paie le dîner avec ma carte de débit ou de crédit.

 Le restaurateur ne percevra pas 50€ mais bien une somme inférieure car mon argent aura été mutilé des frais de transactions et bancaires.

Si nous estimons cela à 1€ pour faire simple, après seulement 30 transactions, sur les 50 euros de départ, il ne reste plus que 20 euros dans l'économie, les 30 euros manquants s'étant volatilisés dans les méandres du système bancaire.

C'est ainsi qu'après 50 transactions, votre billet aura disparu de l’économie,

 

Pensez-en ce que vous voulez, mais cette vision des choses est bel et bien réelle. Ne perdez pas de vue que vous êtes responsables des actes que vous posez et surtout DES CONSEQUENCES DE CES DERNIERS.

Bonne réflexion à vous.

Réflexion personnelle « Et vous aurez été ‘fliqué’, tout au long de vos déplacements

lors de vos achats ».

Source : partage sur réseaux sociaux.

 

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18 septembre 2022 7 18 /09 /septembre /2022 17:43

Mais qui sont ces « crétins des Alpes » dont parle le capitaine Haddock en s’adressant au professeur Tournesol ?

Dès l’an 1000, des sources médicales et religieuses attestent de leur présence dans les Alpes

« Crétins des Alpes » n’a pas toujours été une des insultes favorites du capitaine Haddock. Au 19e siècle, l’expression désigne une réalité médicale.

 

C’est au moment où le tourisme se développe dans les Alpes, fin du 18esiècle et au début du 19e siècle, que les témoignages décrivant les « Crétins des Alpes » se multiplient : « leur corps ressemble à celui d’un nain, la physionomie est difforme et sombre, l’esprit dépourvu de toutes ses facultés. »

 

A partir des années 1820-1830, cela devient une question médicale de grande ampleur

Vers 1850, la France compte environ 20 000 crétins et 100 000 goitreux dans les régions montagneuses (Alpes et Pyrénées). La Suisse n’est pas épargnée dans la région du Valais.

 

En 1860, le crétinisme, devient une question de santé publique lorsque la Savoie devient française, et que Napoléon III importe des milliers de crétins avec ce nouveau bout de France. Il s’agit d’éradiquer le phénomène.

 

Jusqu’en 1922, les médecins ne peuvent expliquer les causes de cette infirmité. Les hypothèses foisonnent : climat, air humide, consanguinité, manque d’hygiène et même mauvaise qualité de l’eau.

Si on ne peut les guérir, les médecins pensent qu’il est possible de les éduquer et en France comme en Suisse, des instituts spécialisés regroupent les crétins dans des asiles.

Les traitements souvent inhumains à base de chocs électriques, d’eau glacée ou même de son pour éveiller leur sensibilité sont toujours des échecs puisque la cause du crétinisme est anatomique.

 

Ce sont des médecins suisses qui vont isoler la véritable cause de la crétinerie : le manque d’iode dans les terres alpines, éloignées de la mer. Cette déficience fait dysfonctionner la thyroïde et provoque la poussée d’un myxœdème derrière le crâne qui bloque le développement humain.

 

Depuis le début du XXe siècle, cette hypothèse est la bonne, et pourtant elle est remise en cause par les médecins qui ont déjà tenté de soigner le crétinisme avec de l’iode. Ces braves praticiens se sont trompés dans le dosage de l’iode, ils en mettent trop, ce qui provoquait des maux de ventre et aucun résultat.

 

En 1922, les médecins suisses introduisent une dose minimale d’iode dans le sel de table lors d’une expérience. Cette mesure est très efficace et en quelques mois, on constate un arrêt du développement du crétinisme. En quelques années, la diminution du crétinisme et la forte réduction des goitres sont sidérantes, tous les pays limitrophes adoptent cette solution sanitaire…

 

Ces êtres de petites tailles au front bas, au faciès souvent ridé, la mimique inexpressive et à l’état mental allant de l’idiotie jusqu’à l’arriération simple, suivant le cas disparaissent rapidement,

C’est un cas d’école de santé publique : il est rare de trouver une solution aussi simple à un problème si important.

 

« Crétins des Alpes » ne devient plus qu’une insulte, beaucoup utilisée dans les milieux politiques des années 1922-1930 pour désigner un adversaire.... 

No comment sur les « crétins » d’aujourd’hui !!!

 

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6 mai 2022 5 06 /05 /mai /2022 21:09
Le jardin de Pâques

Faisant visiter l’église Saint Saturnin de Sarzeau, dans le Morbihan, on contemple en ce moment, une représentation de la semaine Pascale.

Cette maquette a été crée il y a 35 ans, dans les années 1985-1990, par des personnes soucieuses d’en faire une catéchèse visuelle, tout en faisant participer les enfants du catéchisme à la confection de tous les personnages.

Pendant des années, elle a été entreposée et oubliée dans le grenier d’un presbytère. Lors d’un grand ménage, elle a été sauvée in extremis et ramenée à Sarzeau.

Aidé par des parents et grands-parents des enfants du caté, Jacques et Geneviève, les découvreurs, ont effectué une restauration minutieuse de tous les personnages acteurs de cette Semaine Sainte.

Du dimanche des Rameaux jusqu’à la rencontre des pèlerins d’Emmaüs, ce décor est évolutif.

Cette fresque était unique dans le Morbihan.

Le vicaire général de l’époque a voulu la nommer « Le jardin de Pâques ».

Magnifique réalisation, qui vaut le détour.

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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 15:41

 

Le Père Noël 

Ce n'est qu'au XIXème siècle qu'est apparu le Père Noël tel que nous le connaissons aujourd’hui. Avant son arrivée, c'est Saint Nicolas, fêté le 6 décembre, qui faisait le rôle de donateur de cadeaux ! Le saint Patron des petits enfants était chargé de récompenser les enfants sages en leur distribuant friandises et jouets, son acolyte, le Père Fouettard, avait la lourde responsabilité de punir les enfants méchants.

On peut considérer que St Nicolas est l’ancêtre du Père Noël.

Cependant, pour passer des cadeaux de la St Nicolas le 6 décembre aux cadeaux du 25 décembre apportés par le Père Noël, il fallut également passer par la fête de Santa Claus.

 

Santa Claus est la fête de St Nicolas aux États-Unis, importée par les émigrés Hollandais et la date de distribution des cadeaux fut progressivement déplacée pour en faire la fête des enfants.

Le pasteur américain, Clément Clarke Moore, adoucit St Nicolas, dans le poème « A Visit From St. Nicholas" (la visite de St Nicolas). Ce texte, présentait Santa Claus comme un personnage débonnaire, ayant perdu son caractère moralisateur, ses attributs épiscopaux et gagné un bonnet bien chaud et huit rennes volant pour tirer son char...

C’est sous l’influence des dessinateurs John Tenniel et Thomas Nast, vers 1850, que le Père Noël prit l'allure d'un vieillard dodu vêtu d'un pantalon bouffant et d'une veste bordée de fourrure blanche. 

Les illustrations en couleur hésitèrent un temps entre le rouge et le vert pour le costume de Santa Claus, mais c'est finalement le rouge qui l'emporta. 

Des firmes européennes et américaines comprirent rapidement l'intérêt publicitaire de ce personnage sympathique, qu’est le Père Noël. Il fut donc utilisé dans de nombreuses campagnes de publicité, pour Michelin et Coca-cola entre autres. Ces images furent diffusées à si grande échelle que de nombreuses personnes pensent que la couleur rouge du Père Noël a été inventée par le soda made in USA. En réalité, la couleur rouge était associée au Père Noël longtemps avant les années 30, période où apparurent les affiches de l'illustrateur Haddon Sundblom pour vanter les mérites du Coca-cola. Il est vrai t que ces illustrations contribuèrent à populariser davantage le personnage du Père Noël.

 

En Europe...

En Europe, c'est au moment de la première guerre mondiale que le Père Noël s'imposa comme personnage emblématique des fêtes de Noël. Il ne réussit pas pour autant à évincer Saint Nicolas qui continue d'être très fêté, en particulier en Belgique et dans l'est de la France.

En France, certains catholiques ont résisté à l'apparition de ce personnage, préférant s'offrir le soir de Noël des cadeaux en l'honneur de l'anniversaire de la naissance de Jésus. Aujourd’hui, les deux personnages sont fêtés en parallèle sans pour autant établit des liens de parenté entre eux.

Grâce à sa popularité, il a importé la coutume des échanges de cadeaux au moment du 25 décembre.
Le Père Noël connait un succès mondial, même dans les pays où il n'existe pas de tradition de Noël.

Le Père Noël, existe bien… on en a la preuve !!

En faisant des recherches généalogiques, un ami, m’a transmis l’acte de naissance du Père Noël, né le 23 décembre 1905 à Montmorillon dans la Vienne.

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Acte naissance du 12-12-1905 - vue 54-56 n.86

 

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21 novembre 2021 7 21 /11 /novembre /2021 17:43
'Mémoire du Patrimoine ' Sarzeau

C’est en arrivant à Sarzeau, que j’ai découvert pour la première fois qui était Xavier de Langlais lors du forum des associations et sur la signalétique ‘Mémoire du patrimoine’ dans la ville. A la lecture du texte, j’ai voulu en savoir plus et particulièrement sur son œuvre de peintre.

Dans son œuvre religieuse, ses chemins de croix tiennent une place importante, tant sur un plan personnel que sur le plan de la Bretagne du XXème siècle.

Les chemins de croix de X. de Langlais sont d’une grande sobriété, le nombre de personnages sur chaque tableau est très restreint, le Christ restant toujours le personnage central. Sa foi chrétienne, la profondeur de ses sentiments religieux transparaissent dans tous ses tableaux.

L’histoire des chemins de croix.

Grâce aux évangiles (Luc XXIII, 26 à 32), on sait que le Christ est tombé plusieurs fois sous le fardeau de sa croix, Simon de Cyrène a donc été requis pour aider Jésus à porter sa croix.

À Jérusalem les franciscains gardiens des Lieux Saints, guidaient les pèlerins empruntant le chemin suivi par le Christ, allant du tribunal de Pilate situé au bas de la ville, jusqu’au sommet du Golgotha, là où fut crucifié le Christ.

Les franciscains imaginèrent et diffusèrent au XIVème et XVème siècle la dévotion du chemin de croix. Afin de permettre à l’ensemble des fidèles et aux pauvres ne pouvant faire le voyage à Jérusalem, d’accomplir la même démarche que les pèlerins.

Ils eurent l’idée de déposer dans les édifices religieux des tableaux, des statues marquant l’itinéraire du Christ vers le calvaire en faisant prier et méditer les fidèles à chacune des stations.

Les premiers chemins de croix ne comportaient que 7 stations, leur nombre varia jusqu’au XVIIIème siècle.

Ce sont les papes Clément XII (pape 1730-1740) et Benoît XIV (pape 1740-1758) qui donnèrent au chemin de croix la chronologie actuelle de 14 stations.

Les œuvres de X. de Langlais

Entre 1932 le premier chemin de croix peint pour l’église St Pierre de Plounevez et sa dernière réalisation en 1972, Xavier de Langlais réalisa 32 œuvres : Chemin de croix peint à l’huile sur différents supports (fibrociment, céramique, mortier), ainsi que sur mosaïque et céramique. Il décora un vitrail. Il peint également une estampe et quelques fresques.

Ses œuvres sont visibles dans une vingtaine d’églises de Bretagne, surtout dans le Morbihan.

Entre 1935 et 1955, il a décoré 17 églises et 11 tableaux sont protégés par classement des monuments historiques.

Tableaux :

1936, Cinq Taolennou (tableaux de mission) à Guipavas, maison des Missionnaires montfortains au Rody

  • La Persévérance ; La Rechute ; La Conversion de l’âme ; L’Âme en état de péché mortel et les deux chemins

Fresques :

1936-37 : fresque du chœur de la chapelle de St Joseph à Lannion

  • La Vierge et l’Enfant assis sur les genoux donnant la main à St Joseph, entourés d’anges.

1937 : La Boissière, abside de la Chapelle St Christophe

  • St Christophe et la mort.

1937 : La Richardais, église St Clément

  • Vie de St Malo et Vie de St Lunaire

1956-1958 : Chapelle de l’Évêché à St Brieuc, fresque sur mortier de trois panneaux.

  • Les Saints bretons

1958 : Église Notre Dame des flots à d’Étel. Offrande des marins. Fresque peinte sur mortier.

  • Notre Dame de la Mer.

1959 : Église St Louis de Lorient, deux fresques au-dessus des autels des chapelles latérales.

  • Formes géométriques.

1968 : Dans le hall de l’usine Entremont Alliance, zone de l’hippodrome à Quimper.

  • Paysage marin.

Vitrail :

1946 : Église-neuve-de-Vergt, église paroissiale

  • Vitrail avec les 2 Saints emblématique de la Bretagne ; St Yves (Erwan) patron des Bretons et St Corentin (évêque de Quimper, considéré cimme l’un des 7 saints fondateurs de la Bretagne, avec St Turgal).

Estampes :

1948 : Saint Renan

  • Linogravures originales en deux tons.

 Sources: Site Xavier de Langlais.  Si Sarzeau m’était contée (P. Beunon).  Commune de Sarzeau

 

 

 

 

 

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7 novembre 2021 7 07 /11 /novembre /2021 23:00
Le baptême du Christ par St Jean

 

Peintre, graveur, écrivain, chrétien, Xavier de Langlais a marqué le paysage breton et de Sarzeau, sa ville natale.

Sarzeau, conserve un témoignage de sa peinture : "le baptême du Christ par Saint Jean-Baptiste".

Cette œuvre réalisée en 1936 par Xavier de LANGLAIS, était une commande de l’abbé Paul Le VEUX, afin de remplacer une toile ancienne détruite par l’humidité. L’ancien cadre a toutefois été gardé ce qui explique sa forme.

Décorant le baptistère à gauche en entrant dans l'église, espace froid et sans aération, il a subi les assauts du temps en se couvrant de moisissure.  La commune de Sarzeau a donc pris la décision de le restaurer et de confié ce travail à Catherine RUEL, restauratrice.

Après deux ans d’absence, le 19 octobre 2021, l’œuvre a retrouvé toute la fraicheur de ses couleurs et accrochée, non plus dans le baptistère mais près de l’autel, pour le plus grand bonheur des fidèles qui pourront mieux l’admirer.

 

Le tableau

"le baptême du Christ par Saint Jean-Baptiste", est une  œuvre classique de 150 x 128 cm, peinte à l'huile sur toile, pleine de symboles (coquille St-Jacques, Saint-Esprit sous forme de colombe).

Jean, cousin du Christ, a annoncé la venue du Messie, il est considéré comme le trait d'union entre l'ancien Testament en sa qualité de dernier prophète et le nouveau Testament comme premier martyr chrétien.

Au loin sur la colline on aperçoit les néophytes qui attendent le baptême que doit leur donner le "Précurseur".

Si on connaît le Sacrifice de Jésus, la fin tragique de Jean-Baptiste est souvent peu connue : il mourut décapité pour avoir reproché au tétrarque de Galilée Hérode Antipas, son mariage incestueux avec Herodiade qui était à la fois sa nièce et sa belle-sœur.

                                                                                                                                                                         

Xavier de Langlais

Né le 26 avril 1906, rue de La Madeleine dans le bourg de Sarzeau., il passe son enfance à Surzur (Cohanno).

Artiste complet, peintre, écrivain, il se veut artisan, exploitant toutes les techniques (peinture, typographie, gravure, céramique, illustrations…), signait ses œuvres en breton Langleiz.

Son œuvre de peintre a été récompensée par le Prix Blumenthal en 1939 et le Prix de New York en 1962.

Son œuvre d’illustrateur est aujourd’hui conservé au Musée de Bretagne à Rennes,

Son œuvre religieuse, (tableau et chemin de croix) peut être admirée dans les 18 églises et chapelles de la Bretagne.

Xavier de Langlais décède à Rennes le 15 juin 1975 à l’âge de 69 ans.     

 

Sources : Commune de Sarzeau – Portail de Langlais : www.delanglais.fr

Crédit photo: Commune Sarzeau

A suivre : Xavier de Langlais

 

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25 juillet 2021 7 25 /07 /juillet /2021 16:55

Le Phare de Port-Navalo

Phare de Port-Navalo

Superbe balade à faire : le tour de la pointe de la presqu’ile de Rhuys sur le chemin de la corniche, ancien chemin des douaniers de Port-Navalo. Depuis le dessus d’un ancien bunker, assis sur le banc, la vue des bateaux entrant ou sortant du golfe est un véritable spectacle, voir les bateaux lutter contre le courant… où se laisser glisser.

Magnifiques vues le long de ce chemin sur les Iles d’Houat, Hoëdic, Belle-Île, sans oublier la presqu’ile de Quiberon.

Une voie d’accès bien connue aujourd’hui, mais qui n’a pas toujours été sans risque.

Le phare de Port-Navalo, fait face à Locmariaquer, marque l’entrée du golfe du Morbihan, et l’alignement avec le phare de la ‘Teignouse’ trace l’axe permettant d’entrer sans encombre dans le golfe du Morbihan.

Ancien chemin des douaniers

Phare de Port-Navalo

L’emplacement de ce phare, fut au départ sujet à d’âpres discussions entre l’administration qui veut éclairer l’entrée du golfe et les marins qui souhaitent se protéger du dangereux chenal de la Teignouse entre Houat et Quiberon.

Les marins souhaitaient que le phare soit sur le haut du Petit Mont, les bureaucrates ont finalement implanté en 1840 une petite maison-phare à l’entrée du golfe sur les hauteurs d’Arzon face à la pointe de Kerpenhir à Locmariaquer. Celle-ci subit quelques travaux de modernisation en 1865.

Au XIXe siècle, le trafic augmente encore et on se rend compte que sa portée est trop faible. Une seconde tour est construite, accolée au pignon opposé de la maison de fonction, en 1895. Sa portée est beaucoup plus puissante, mais n’a pas suffi à sauver le cuirassé France en août 1922. Celui-ci effectuait des manœuvres au large de Quiberon et voulait rentrer à marée basse lors d’un coefficient de 106 et à 1h du matin, il s’éventre sur une pierre inconnue des cartes maritimes. Naufrage qui fit trois morts.  La coque fut découpée 16 ans plus tard en 1938 et l’épave enlevée en 1958 !!

Deux phares à Port-Navalo.

Le phare originel est la plus petite des deux tours visibles de part et d’autre de la maison du gardien. Datant de 1840, doté d’un feu fixe blanc placé à 10 mètres de haut, renforcé en 1864 en direction de la Teignouse. Ce phare fonctionna à l’huile végétale jusqu’en 1875, puis à l’huile minérale jusqu’à son extinction.  Mais il n’était pas assez haut pour qu’il soit efficace.

Deux paramètres conditionnent l’efficacité d’un phare : Une hauteur qui dépasse l’horizon et une lampe de puissance adéquate pour être visible de loin tout en économisant l’énergie.

De ce fait, en 1895, une nouvelle tour de 21 mètres fut construite, hauteur de la focale : 18,9 mètres. Son altitude de base est de 12,9 mètres.

Ce second phare fonctionna à la vapeur de pétrole jusqu’en 1930, date de son électrification. Automatisé en 1982, la lanterne (focale de 0,25) est actuellement équipée d’une lampe à halogène de 180 w (secourue par une lampe halogène de 90w) qui qui porte à 14,4 milles (environ 27 km) d’un feu blanc, rouge et vert à trois occultations toutes les douze secondes.

Il revient de loin.

Durant l’occupation l’armée allemande considère ce phare comme secondaire, le laisse à l’abandon et démonte l’optique en 1942 et veut le dynamiter en 1944. Grâce à l’ingénieur, monsieur Le Net, il ne fut pas détruit. Celui-ci a su convaincre l’occupant par cette phrase célèbre : « Les phares n’appartiennent à personne car ils servent à épargner les vies des marins de toutes les nations et celles de leurs passagers ».

Passage et phare de la Teignouse

Le courant vers Port-Navalo

On ne peut parler du phare de Port-Navalo, sans parler du passage de la Teignouse et de son phare.

Le passage de la Teignouse, le plus dangereux du Morbihan est le détroit qui sépare l’île de Houat et la presqu’île Quiberon, il est signalé aux marins par le phare portant le nom du rocher sur lequel il est construit.

En effet, chaque phare en mer de France possède le nom du rocher sur lequel il est construit, à l’exception du phare de Kéréon à Ouessant, qui porte le nom de la famille des donateurs qui l’ont financé.

Le phare de la Teignouse

Phare de la Teignouse (image internet)

Il porte donc le nom de la plus grosse roche d’une bande de plus d’un kilomètre que les marins appelaient autrefois « La Teigneuse ».

Situé au large de la pointe du Conguel au sud-est de Quiberon, c’est le premier phare en mer construit dans le Morbihan. Son emplacement est stratégique puisque pour franchir ce fameux passage il faut virer dans trois chenaux successifs qui, selon les marées, peuvent créer un goulet hydraulique extrêmement puissant et dangereux. A marée basse le fond est de 10 mètres et le double à marée haute. Ce passage permet l’accès à la fois à Quiberon, Houat, Belle-Île et le Golfe du Morbihan. C’est dire l’importance du phare pour tous les navires qui naviguent dans les parages !

Les travaux de construction débutent en 1843, 5ème phare construit au large des côtes françaises, la technique n’est pas encore au point et les conditions de construction sont difficiles. Durant les premières années de mise en service, les pannes dues à cause d’une mauvaise rotation des optiques, sont fréquentes.

Grâce à l’invention géniale de FRESNEL :  faire flotter l’optique sur un bain de mercure, ce qui évite les frottements et le grippage, il sera en 1886 le premier phare au monde doté de cette invention.

Fresnel, avait inventé une lentille à échelon (dite lentille de Fresnel – 76 cm de côté et 92 cm de focale), en 1822 pour remplacer les miroirs utilisés dans l’éclairage des phares de signalisation marine. Dès 1823, les phares en furent rapidement équipés, le premier fut le phare de Cordouan dans l’estuaire de la Gironde.

Fonctionnement du phare

Il fonctionne à l’huile végétale, puis minérale à partir de 1875, passera à la vapeur de pétrole en 1904, et électrifié en 1983, il est automatisé la même année. Aujourd’hui, il possède des panneaux photovoltaïques.

A la base du phare, deux gardiens y vivaient pendant plusieurs mois consécutifs, dans des conditions difficiles dues aux logements trop proches du niveau de la mer, qui les rendaient froids et humides. L’eau, la condensation ruisselant à l’intérieur des pièces, les postulants ne se précipitaient pas à venir…  et y rester !

Caractéristiques :

Hauteur totale : 20,05 mètres

Hauteur de la focale : 16,35 mètres

Altitude de base : 3,2 mètres

Portée : 14,5 milles

Feu : éclats réguliers normaux avec un rythme : L=1s / o=3s / T= 4s, feux fixe d’horizon 360°

Focale de 0,25 at lampe halogène 180W

Source : Ministère de la mer

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