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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 16:44
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Le dernier voyage de l’Anjou

 

‘l’Anjou’ était un trois-mâts barque en acier construit en 1899 aux chantiers Dubigeon de Chantenay pour le compte de la Société de Navigation Raoul Guillon et Cie de Nantes.

C’est la ‘Grande Duchesse Olga’ qui servit de modèle à cette série de sept trois-mâts.

Un trois-mâts barque est un navire à trois mâts dont le mât de misaine (à l’avant) et le grand mât (au centre) sont gréés en voiles carrées.

Sur le mât d’artimon aurique (à l’arrière), une brigantine à corne et une flèche sont gréées.

Caractéristiques :

Longueur : 80,30 m

Largeur : 11,90 m

Creux : 6,86 m

Tirant d’eau : 6,20 m 

Jauge brute : 2068 tonneaux

Jauge nette : 1572 tonneaux

Voilure : 2560 m2

Les capitaines :

Pierre-Marie Le Creurer fut le premier capitaine de l’Anjou’ à l’issue de l’armement du navire en décembre 1899 (a Nantes)

Il fit deux voyages vers le Pacifique. Le second fut marqué par une mutinerie : il dut débarquer six marins à Cherbourg.

 

A 28 ans, Raphaël Le Tallec prit le commandement de ‘l’Anjou’, le 25 avril 1902, pour le 3èmevoyage du navire.

Une mutinerie ayant éclatée au début du voyage, il dut mettre plusieurs marins ‘aux fers’.

‘l’Anjou’ traversa trois fois le Pacifique entre l’Australie et la Californie avant de regagner l’Europe où il fut désarmé à Huill le 24 février 1904. Le voyage avait duré 22 mois !

Réarmé, le navire embarqua du charbon à Swansea et appareilla pour San Francisco qu’il atteignit le 20 décembre 1904 après avoir doublé le Cap Horn.

De là, il se rendit à Sydney où il arriva le 2 janvier 1905. Il y chargea du blé pour l’Angleterre et appareilla vers son funeste destin.

 

Au retour  du Pacifique ouest, les grands voiliers rentraient en Europe par le Cap Horn, profitant des vents d’ouest dominants et portant sous des latitudes allant des 400  à 570sud si violents qu’on les appelait  40ème‘rugissants’ ou ‘50ème‘hurlants’ et c’est au cours de ce  4èmeet dernier voyage que ‘l’Anjou’ termina sa course aux îles Auckland.

 

L’équipage pour ce voyage était composé de 26 marins, constitué en majorité de marins morbihannais et seulement 22 ont survécu au naufrage.

Douze d’entre eux étaient de Baden, une telle proportion permet de penser que le capitaine Le Tellec, échaudé par la mutinerie qu’il avait dû réprimer lors de son précédent voyage, décida de s’entourer de gens qu’il connaissait bien.

Sources : Exposition Médiathèque Sarzeau (1/7-1/9/2018)

 

 

 

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