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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 03:51

Il y a 70 ans, le 21 septembre 1949, était proclamée à Bonn la République Fédérale d'Allemagne (RFA).

Retour sur l’histoire :

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Franklin Roosevelt, Winston Churchill et Joseph Staline (les « trois grands »), se réunissaient en ‘conférences interalliées’  (Téhéran en décembre 1943 – Yalta en février 45), afin de s’accorder sur la conduite des opérations alliés pour mettre fin à la suprématie des puissances de l'Axe (les forces de l’Axe : Rome-Berlin-Tokyo les 3 nations en guerre contre les Alliés).

Malte

Du 31 janvier au 2 février 1945, lors la conférence de Malte,  les Alliés se concerte pour présenter à la conférence de Yalta un front uni à Staline sur la planification de la campagne finale contre les troupes allemandes et japonaises et sur la limitation de la progression de l'Armée rouge en Europe centrale. 

Yalta

Du 4 au 11 février 1945 dans le palais de Livadia, situé dans les environs de la station balnéaire de Yalta en Crimée, a lieu une réunion des principaux responsables de l'Union soviétique (Joseph Staline), du Royaume-Uni (Winston Churchill) et des États-Unis (Franklin D. Roosevelt). La fameuse réunion de Yalta.

Les buts de la conférence de Yalta est d’adopter une stratégie commune afin de hâter la fin de la Seconde Guerre mondiale ;

Régler le sort de l’Europe après la défaite du Troisième Reich ;

Garantir la stabilité du nouvel ordre mondial après la victoire.

Ce projet pour l'après-guerre malgré les engagements des uns et des autres ne résistera pas longtemps aux réalités du terrain...

Dans les semaines qui suivent, jusqu'à la capitulation du IIIe Reich, le 8 mai 1945, les armées soviétiques occupent à grande vitesse Berlin et la partie orientale de l'Allemagne, ainsi qu'une partie de l'Autriche et toute l'Europe centrale, pendant que les Alliés occidentaux, débarqués en Normandie un an plus tôt, peinent à avancer en Allemagne occidentale.

Fort de son avantage sur le terrain, Staline en profite pour mettre en place dans les pays libérés, y compris en Allemagne, des gouvernements à sa dévotion, commandés par les communistes locaux.

Winston Churchill s'en inquiète et craint de n'avoir libéré l'Europe centrale de l'oppression nazie que pour la livrer à l'oppression communiste.

Le 12 mai 1945, Churchill écrit au président Truman : «un rideau de fer est tombé sur le front russe». Les illusions des sommets de Moscouet de Yalta se sont envolées.

Potsdam

Du 17 juillet au 2 août 1945 s'ouvre au château de Cecilienhof, près de Potsdam, (banlieue de Berlin, en Allemagne),  les États-Unis, représentés par le président Harry Truman, qui vient de succéder à Franklin Roosevelt,  le Royaume-Uni, représenté par Winston Churchill puis Clément Attlee, l'URSS, toujours représentée par l'inamovible Staline, une conférence destinée à régler le sort de l'Allemagne vaincue et de l'Europe : 

Réparations en nature, établissement de la frontière orientale de l'Allemagne sur l'Oder-Neisse, indépendance de l'Autriche, annexion par l'URSS des États baltes, de la Prusse orientale, de la Pologne orientale.

Désillusions de la victoire

La conférence de Potsdam consacre le triomphe de Staline, (dont on a oublié le pacte de non-agression avec Hitler).

Le dictateur mettant en avant les vingt millions de Soviétiques morts en combattant les Allemands pour justifier sa prééminence.

Les accords de Potsdam entérinent les gigantesques transferts de populations (Allemands et Polonais chassés de l'est, Allemands chassés de Silésie, des Sudètes, de Transylvanie etc) en se contentant de recommander qu'ils soient menés de façon «ordonnée et selon les règles humanitaires». 

Au total sont déplacés onze millions d'Allemands entre 1945 et 1947.

La conférence détruit  l’ Allemagne hitlérienne : Elle reconstitue une Autriche indépendante et neutre, reconnaît à la Pologne le droit d'administrer les provinces allemandes situées à l'est de la ligne Oder-Neisse, en attendant un plébiscite et un traité de paix et.

Enfin elle entérine le partage du pays entre les armées soviétique, américaine et anglaise tout en maintenant son unité économique et monétaire. 

Londres et Washington s'entendent pour concéder une zone d'occupation à la France libre du général de Gaulle en prélevant celle-ci sur leur propre zone.

Le document final de la conférence prévoit le désarmement et la dénazification de l'Allemagne dans le droit fil de la réunion de Yalta. 

C'est ainsi que s'ouvrira le procès des responsables nazis, le 14 novembre 1945 à Nuremberg.

Les deux Allemagne

Après la capitulation du régime nazi, Les tensions culminent dans l'Allemagne occupée.

Les rivalités entre les vainqueurs conduisent entre 1947 – 1950 au début de la « guerre froide »,  la création de deux États rivaux sur les ruines du IIIe Reich hitlérien :

A l'ouest, sur les zones d'occupation américaine, anglaise et française, une République fédérale d'Allemagne (RFA)

A l'est, sur la zone d'occupation soviétique, une République   démocratique  et libérale allemande (RDA). 

La partie occidentale de Berlin est rattachée de façon informelle à l'Allemagne fédérale.

Sources : Joseph Savès  (Hérodote)
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