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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 17:45
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  • Le martyre des otages

 Les otages ont été scindés en deux groupes et leurs sorts furent bien différents.

 

Le premier groupe composé de Messieurs Mérillon ; Barthélemy et Jules Denis, quittent Varreddes le mardi matin 8 septembre en direction de May en Multien. Les obus pleuvent autour des trois prisonniers et de leurs gardiens; tous s’abritent, de temps à autre, derrière les meules.

Le feu est si intense que les douze Allemands et leurs trois prisonniers passent l’après-midi près d’une meule, sur le chemin de Congis.

Arrivés au château du Gué-à-Tresmes, nos trois otages sont enfermés dans un sous-sol, ils y passeront la nuit sans avoir eu de repas. Ils ne devaient d’ailleurs rien manger pendant leurs deux jours de détention.

Présentés devant des officiers le mercredi 9, ils sont mis à disposition d’un major pour transporter du linge maculé de sang, linge ayant sûrement servi lors d’opérations.

Ils transportent également cinq soldats morts des suites de leurs blessures. .

La nuit arrive, les otages la passent dans le parc où ils se cachent et le lendemain jeudi 10, ils s’échappent du parc sans avoir été remarqués.

Sur le retour, une patrouille de zouaves les arrête et les conduit devant un commandant. Interrogés, l’officier les félicite d’avoir échappé aux Allemands et profite de la circonstance pour se procurer quelques renseignements.

Nos trois compatriotes, heureux de s’en être tirés à si bon compte, s’empressent de rentrer à Varreddes.

Le sort de l’autre groupe de prisonniers fut plus tragique…

  • Le 2ème  groupe

 Sur les seize habitants de Varreddes que comptait ce groupe, il y avait l’enfant de 14 ans.

 

Rangés par trois, y compris le curé Fossin qui avait été ramené dans la cour et encadrés par douze soldats, la colonne des otages part à 9 heures vers Congis pour  être fusillés selon ce que l’on leur avait dit.

Se dirigeant sur le Gué-à-Tresmes, en chemin ils font demi-tour et prennent la route de Lizy-sur Ourcq.

Le pénible cortège arrive à Lizy entre 14 et 15 heures.

Depuis la veille, ils n’ont rien mangé, on leur donne un peu de macaronis, de la viande mais pas de pain.

Dans un premier temps, ils sont gardés dans l’école, puis conduits sur une route non loin de Beauval, où ils passent la nuit avec environ 60 civils et 400 prisonniers militaires.

 Mercredi 9, retour sur Lizy dans une cour et sous un hangar situés près de la gendarmerie ; là, on leur distribue un peu de pain. 

 

A partir de Lizy, le trajet qui s’était fait avec bien de la peine, va devenir un véritable calvaire. L’un des otages l’a qualifié « d’étape infernale »....

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