Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Pierre
  • : Du romain au grégorien, parcourez l'histoire des calendriers. Le brie de Meaux et la Confrérie. Varreddes mon village.
  • Contact

Visiteurs

Rechercher

Catégories

1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 21:53

Souvenir

                                                                                                                                                                 Carte postale: collection privée J.M Moreau

Brie… histoire et légendes :   Le Tabellion et le Brie

 Quinze ans après le Congrès de Vienne où le brie de Meaux fut couronné ‘Roi des fromages, Prince des desserts’, le poète  Verfele, anagramme de Denis Lefevre, chanta le brie sur un ton nettement plus gastronomique.

Denis Joseph Claude Lefevre est né à Meaux, place du Marché le 7 janvier 1764 et a été baptisé le lendemain à l’église Saint-Saintin (aujourd’hui disparue).

Fils d’un maître charpentier de Crécy, Noël-Joseph Lefevre et de Marie-Louise Cécile Grandjean, veuve d’un premier mariage.

Son parrain était son oncle Jean-Denis Lefevre maître serrurier à Crécy et sa marraine était Marie-Claude-Françoise Bouché épouse de Simon Antoine Begat maître boulanger dans la paroisse Saint-Nicolas de Meaux.

Denis Lefevre fréquenta l’école des frères de la rue Cornillon dont il ne semble pas avoir conservé un souvenir très agréable. Il devait s’en venger en vers :

« Ecole où la voix revêche

d’un ignorant grossier

     vint souvent le rudoyer »

 Il poursuivit ses études au séminaire collège de Meaux mais à 17 ans ne se sentant pas la vocation religieuse, il s’en alla faire le maître d’école à Aubervilliers-les-Vertus.

Notaire à Meaux, il se mit à versifier et en 1787 l’almanach historique du diocèse de Meaux contient ses vers à la mémoire de ses anciens maîtres et professeurs meldois.

Lefevre écrira beaucoup d’ouvrages sur les sujets les plus divers, mais également des poèmes «confidentiels » tirés à 100 ou 200 exemplaires qu’il destinait à son cercle d’amis. C’est pourquoi ils sont aujourd’hui pratiquement introuvables.

En 1830 il chantera le brie sur un ton à la fois humoristique et gastronomique. En voici un court extrait tiré de son ouvrage « Suprématie du fromage de Brie ».

« Tu règnes avec le bon vin

 Qu’Epernay, ton voisin nous donne

 Sur les gosiers du genre humain

Par la soif que ton sel excite

 Tu fais mieux sentir sa saveur

 Il fait mieux sentir ton mérite… »

Source : Le brie de Pierre Androuet, Yves Chabot, édition Presses du Village.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires