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  • : Du romain au grégorien, parcourez l'histoire des calendriers. Le brie de Meaux et la Confrérie. Varreddes mon village.
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9 septembre 2018 7 09 /09 /septembre /2018 16:49
Plan de Meaux XVIIIe.

Plan de Meaux XVIIIe.

8 septembre 1546 à Meaux

 

Le 8 septembre 1546, le prévôt de Meaux, accompagné du prévôt des maréchaux et de tous ses archers encadrent la maison d’Etienne Mangin, cardeur de laine dans le quartier du marché arec une soixantaine de huguenots. Leur Procès est instruit à Meaux et jugé à Paris.

Le 4 octobre e la même année, la cour rend contre eux un arrêt qui condamne quatorze d‘entre eux à être ‘’brulés tous vifs au grand Marché de Meaux, au lieu le pus commode et proche de la maison d’iceluy Mangin dans laquelle les  dits cas de crimes (d’hérésie) ont été commis auquel seront les dits Pierre Leclerc et Etienne Mangin tresnés sur claye, les autres ci-dessus nommés menés dans des tombereaux, u lieu desdites prisons royales dudit Meaux. et les livres trouvés en leur possession brûlés… Et néanmoins ladite chambre a ordonné qu’auparavant l’exécution desdits quatorze prisonniers, ils seront mis à la torture et question extraordinaire, pour par eux déclarer et enseigner lesdits fauteurs, alliés et complices, et autres personnes suspectes de leur et erreur.’’

 

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 19:53
Brie de Meaux espagnol !!

Décidément on lira tout et n’importe quoi sur le roi des fromages, prince des desserts.

Il y a quelques semaines c’était haro sur les grands fabricants, je cite : Ils (les industriels) phagocytent

les fromages de France en rachetant les fromageries locales qui produisent de l’AOP… et redoutent que le traditionnel brie de Meaux au lait cru devienne un fromage pasteurisé !

Raisonnement bien léger infondés pour ne pas dire irresponsable.

Le cahier des charges de l’AOP du brie de Meaux est bien défini :

Le décret du 18 août 1980 relatif à l’appellation d’origine « Brie de Meaux », paru au Journal Officiel le 30 août 1980.

Il a été remplacé le 29 décembre 1986 par un nouveau décret interministériel :

L’appellation d’origine du « Brie de Meaux » est réservée aux fromages répondant aux dispositions de la législation en vigueur et aux usages locaux, loyaux et constants, tant en ce qui concerne la production et la fabrication du lait, que la fabrication et l’affinage des fromages.

Aujourd’hui ça continue avec un nouvel article dans la « La Marne » (édition du 22 août): Je cite : du brie de Meaux fabriqué en Espagne. Le journal indique que  c’est une fake news.

Rappelons les faits : un client achète une pointe de « Brie de Meaux », dans un monoprix parisien.. et quelle ne fut pas sa surprise en lisant sur l’étiquette : Brie de Meaux AOP fabriqué et affiné en Espagne.

Le service communication de Monoprix se fend d’une réponse laconique : « C’est une méprise liée à une erreur de codification ».

De qui se moque t’on ?

Non ce n’est pas une méprise, c’est une faute professionnelle inadmissible, c’est même une tromperie sur la marchandise.

Imaginez un instant si cela ce produisait chez un fromager traditionnel, le fromager de quartier. Il aurait eu de suite un contrôle du service de la concurrence et des fraudes sur le dos. Son étal, ses frigos auraient été inspectés, fouillés, ses factures décortiquées… mais pour la grande distribution… ce n’est qu’une méprise !!!

Cela est arrivé chez un ami fromager. Un matin à l’heure d’ouverture débarquent deux contrôleurs du service des fraudes et constatent que sur une étiquette d’un fromage de chèvre il manque la mention : « au lait de chèvre »… crime de lèse majesté … et évidemment rapport avec toutes conséquences qui s’en suivent.

Ce n’est pas pour demain que le « Brie de Meaux » sera fabriqué hors de sa zone et c’est tant mieux, l’INAO ; l’ODG, veillent et surveillent, la Confrérie des Compagnons du Brie de Meaux, continue  de faire connaître le fleuron des fromages.

Fromage, poire et pain c’est un repas de vilain.

Poire et pain avec brie, c’est un festin de seigneurie…   Selon un vieux diction briard.

 

Il est vrai que le décret sur l’AOP du « Brie de Meaux » étant la zone de production du lait, de la fabrication et de l’affinage sur l’est du département de Seine et Marne (Aube, Meuse entre-autre), mais pas jusqu’en Espagne !!

Pourquoi une zone aussi vaste ?

Lors de l’enquête préliminaire sur la reconnaissance en AOC du brie de Meaux à la fin des années 1970 on trouve des traces de fabrication d’un fromage similaire à celui de la Seine-et-Marne dès le XVIIIe siècle dans la Meuse (1720), et cette délocalisation fut accentuée avec le blocus de la France par les Anglais sous Napoléon III.  Il fallut alors compenser l’absence de sucre de nos Antilles… et l’on découvrit le pouvoir sucrant de la betterave, qui fut plantée largement en Brie, supprimant ainsi des zones de pâturages.

Dès 1853, des petites fromageries artisanales, certaines sont devenues de grands groupes (nous en reparlerons) ont commencé à s’implanter dans la Meuse, département très verdoyant.

Le décret du 18 août 1980 a bien failli reconnaître le « brie de Meaux et de Lorraine », à l’instar d’autres appellations multiples, mais les professionnels de la filière en ont finalement décidé autrement, soutenant que, depuis deux siècles, le terme « brie de Lorraine » n’avait jamais été utilisé… et ils avaient raison ! (Source : Fromages & Cie de Marie de METZ NOBLAT)

« Grands dieux ! Quelle aventure affreuse !

il paraît que le premier prix

de Brie est échu à la Meuse » disait un poète.

Plus de 60% des bries de Meaux sont produits en Meuse, mais le concours est sous l’égide de la confrérie des Compagnons du brie Meaux et se déroule bien à Meaux.

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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 17:20
Rose de Bossuet, de Provins

Dans la plupart des civilisations, la rose représente l’amour, la pureté et la passion.

La Seine et Marne n’échappe pas à la beauté et au parfum qui en ont fait la reine des fleurs : la rose de Bossuet ‘L’aigle de Meaux’ et la rose de Provins ‘rose de Damas’.

 

Rose de Provins :

La rose de Provins dont la légende veut que vers 1240, de retour de Jérusalem (la 6e croisade), Thibaut IV comte de Champagne et roi de Navarre ramena  cette rose rouge très parfumée,  la « rose de Damas », aujourd’hui appelée Rosa gallica , plus communément « rose de Provins » ou « rose des apothicaires ».

Blanche de Navarre, veuve de Thibaut III, mère de Thibaut IV (dit le chansonnier), envoya une cargaison de « Casei de Provino » au ‘Roy Philippe Auguste’, probablement en remerciement de sa bienveillance et de son soutien dans le conflit qu’il l’opposait debut du XIIIe siècle à Philippine de Champagne, femme d’Erard de Brienne, Seigneur de Romerupt pour « possession tranquille du comté de champagne »

Avec cette rose d'une excellente qualité, les roseraies de Provins furent célèbres et l'utilisation de la fleur fut extrêmement fréquente en médecine, dans les cérémonies religieuses et profanes ainsi qu’en cuisine.

Dès la fin du XVIIIe siècle, des roses rouges de toutes provenances finirent par concurrencer et ruiner le commerce de la vraie rose provinoise tombée en état de langueur peu avant la Révolution.

D'autres ont attribué l'importation de cette rose au Bon Roi René au XVe siècle.

Charles Cochet-Cochet (1866-1936), rosiériste, horticulteur, historien local distingué, contesta en 1933 la légende de la rose de Provins. Pour lui, le comte de Champagne n'a pas importé la fleur en France car cette « rose de Provins » est en réalité la rosa « gallica » qui est courante en France.

 

Rose de Bossuet « l’Aigle de Meaux »

Crée en 2004 par les roseraies Guillot sur une idée de Xavier de Taffin pour commémorer le tricentenaire de la mort de Bossuet ? Cette rose orne le jardin Bossuet dans le palais épiscopal de Meaux.

Il s’agit d’un hybride de thé mauve,(les rosiers thé, de provenance de Chine avec leurs pétales semblables à de la soie, aux couleurs très délicates),remontante, parfumée au feuillage brillant et haute de 60 à 80 cm.

Aquarelle de Jacqueline Farvacques

Aquarelle de Jacqueline Farvacques

Petite histoire de la rose

 

La rose dans l’Antiquité

Les Grecs et les Hébreux appréciaient déjà la rose, notamment pour les cérémonies nuptiales, et la cultivaient. Il a été  retrouvé dans des tombeaux égyptiens, des roses dans le but d’accompagner les morts vers l’éternité.

Les Romains, ont développé une véritable passion pour cette fleur: ses pétales jonchaient le sol et l’on en répandait sur les invités les jours de fête. 

Principalement cultivées en Egypte ainsi qu’en Perse (actuel Iran), les Romains les importèrent d’abord  avant de les cultiver en réchauffant les sols de culture à l’aide de canalisations d’eau chaude afin de forcer leur floraison.

Au XIIIe siècle, En France, on cultivait déjà la rose à Provins et Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, on comptait seulement une trentaine d’espèces de roses. A cette époque les hybridations étaient spontanées, c’est ainsi qu’au XVIIe siècle, une mutation de Rosa gallicafit naître les Rosa centifolia(« roses centfeuilles »), et une nouvelle mutation au XVIIIe siècle donna les « rosiers moussus ».

Au XIXe siècle, on hybrida à ‘tour de bras’ les roses galliques, de Damas et centfeuilles. 

Jacques-Louis Descemet, publia en 1803 un ouvrage où ilrecensa 80 rosiers, (rosiers botaniques et roses galliques et centfeuilles).

L’impératriceJoséphine de Beauharnais(entre 1803 et 1814), envoya des botanistes à travers le monde pour enrichir la collection de sa roseraie de la Malmaison (près de 600 variétés), 

Les premiers rosiers ayant la capacité de fleurir plusieurs fois par an (remontants) arrivèrent de Chine (Rosa chinensis). Cette introduction marqua un tournant dans la culture des rosiers :les anciennes variétés à floraison unique furent alors peu à peu délaissées.

Parmi ces rosiers chinois, on compte surtout les rosiers thé, leurs exigences climatiques, notamment leur besoin de chaleur, amenèrent sa culture à se développer autour du bassin méditerranéen.

La culture sous serre et le commerce de la fleur coupée se développa notamment grâce à l’arrivée du chemin de fer

La rose, fleur de légendes, fleur dans les lettres, dans les arts… nous en reparlerons prochainement.

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 17:49
Le dernier FTP, nous a quitté

Dernier survivant du groupe Manouchian, l'ancien résistant Arsène Tchakarian s'est éteint samedi 4 août à l'âge de 101 ans

Né en 1916 dans l'Empire ottoman, aujourd’hui la Turquie, Arsène Tchakarian arrive en 1930 à Paris.

Apprenti tailleur, il croise le fer avec les ligues d'extrême droite qui tentent de prendre d'assaut l'Assemblée nationale en 1934.

Lorsque la guerre éclate en 1939, il est ‘pendant la drôle de guerre’ envoyé sur le front (il n'est pas encore français).

De retour à Paris, il entre en résistance. Son ami Missak Manouchian, journaliste dont il partage les origines arméniennes et l'engagement communiste, lui fournit les premiers tracts antinazis en 1942.

En 1943, après l'unification de la Résistance, naît le groupe Manouchian, (Commando des FTP : Francs Tireurs et Partisans-Main d’œuvre immigré de Paris), composé d'immigrés de tous bords (Italiens, Arméniens, juifs polonais...).

Les autorités allemandes, en fustigeant une "armée du crime" aux mains de l'étranger tenteront de discréditer dans la fameuse affiche rouge le groupe Manouchian.

Sous le nom de code "Charles", Arsène Tchakarian et ses compagnons multiplient les faits d'armes contre l'occupant nazi : déraillements, sabotages, assassinats. 

En quelques mois, ce groupe qui comptera au total une centaine d'hommes et de femmes, a réalisé plus de 100 actions (115) ‘coup de poing’ à Paris et dans sa région. 

Parmi ces actions ils abattent (28 septembre 1943), le général SS Julius Ritter, responsable du STO (service du travail obligatoire).

En février 1944, grâce à un policier il échappe de peu à la rafle qui décimera le groupe. 23 de ses membres  (dont une femme) seront arrêtés, jugés et exécutés. 

Exfiltré vers Bordeaux, il continuera à servir la Résistance jusqu'à la Libération.

Après-guerre, il reprend son activité de tailleur et sera (enfin) naturalisé français en 1958, promu à titre exceptionnel officier de la Légion d'honneur en 2012.

"Je suis un peu le dernier des Mohicans, comme on dit", confiait en 2011 ce vieux monsieur qui avait transformé son pavillon de Vitry-sur-Seine (94), en centre d'archives.

Infatigable, il faisait des conférences dans les collèges et lycées pour défendre la reconnaissance du génocide arménien et offrir son témoignage sur l'Occupation.

 

La lettre de Missak Manouchian à sa femme Mélinée a inspiré le poème ‘Strophes pour se souvenir’ de Louis Aragon, devenu la chanson ‘L’affiche rouge’ de Léo Ferré.

L’histoire du groupe Manouchian a inspiré le film ‘L’Armée du crime’ (2009) de Robert Guédiguian et le livre ‘Les commandos de l’Affiche rouge’, d’Arsène Tchakarian et Hélène Kossélian (édition du rocher).

 

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 05:00
Juillet 1379 à Meaux

En juillet 1379, le bailli de Meaux, Gacé, est condamné à faire amende honorable auprès du chapitre cathédrale, sur le lieu même où il avait arrêté le bandit Maugarni.

Le bailli Gacé avait procédé à l’arrestation du bandit de grand chemin Maugarni, devant

La porte qui donnait accès à la cour du chapitre, dans le bas coté sud du cœur de la cathédrale.

Le chapitre cathédrale considérant que le bailli avait violé l’enceinte sacré de la cathédrale, porta plainte et obtient un arrêt du parlement condamnant le bailli à 500 livres d’amendes et ‘à faire conduire dans une charrette, au Marché de Meaux, une bûche, sur laquelle serait représentée la figure d’un homme ; là, la faire pendre puis dépendre, et ensuite la faire ramener à l’endroit où il avait pendre et justicier Maiugarni, et là enfin la restituer, l’embrasser et demander pardon, tête découverte à l’évêque et au chapitre’.

Depuis cette date, cette orte de la cathédrale est appelée porte Maugarni. 

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22 juillet 2018 7 22 /07 /juillet /2018 17:36
Quentin Roosevelt

Quentin Roosevelt

A 12 ans en vacances en France Quentin Roosevelt, sixième enfant de l’ex-Président des Etats-Unis passe ses vacances en France. À Reims, il assiste à un meeting aérien, passionné par les avions, il décide que plus tard il sera pilote.

Avril 1917, étudiant à Harvard et  lorsque les États-Unis entrent en guerre il écrit à ses parents son intention de s’engager dans l’armée pour de devenir pilote. Son père (il n’n’est plus Président depuis huit ans), approuve son choix.

Quentin entre à l’école d’aviation de Mineola, (État de New York) et poursuit à l’été 1917 sa formation en France (Romorantin (Loir-et-Cher), puis à Cazaux, près de Bordeaux). Après sa formation il est affecté à la 95e escadrille de la chasse américaine.

Le 14 juillet dans le secteur de Château-Thierry (Aisne) l’aviation allemande à ordre d’empêcher tout vol de reconnaissance pour ne pas laisser deviner les préparatifs d’une nouvelle offensive prévue le 15 (offensive baptisée « Friedensturm »).

 

Le matin du 14 juillet, un avion d’observation décolle de l’aérodrome d Saints, afin de prendre des photos derrière les lignes ennemies. Il escorté d’une formation de cinq Nieuport 28, dont celui du fils de Roosevelt.

Sept Fokkers allemands surgissent dans le ciel, et le combat commence. La météo est mauvaise, la visibilité pas bonne, alors le chef d’escadrille (lieutenant Edward Buford), décide de rompre le combat. Au retour sur la base il n’y a plus que 4 appareils, celui de Quentin Roosevelt est absent.

Deux jours plus tard une radio américaine intercepte un communiqué allemand et apprend la mort du fils de l’ancien président dans un duel aérien. 

 

Le journal Kölnische Zeitung donnera des précisions : « L’aviateur de l’escadron américain, Quentin Roosevelt, a trouvé la mort dans un duel aérien avec un pilote de chasse allemand, (sergent Greper). 

L’aviateur américain fut tué près du village de Chamery dans l’Aisne de deux balles dans la tête. Ses affaires personnelles ont été ramassées afin d’être envoyées à sa famille et enterré par les aviateurs allemands avec les honneurs militaires. »

 

Ce n’est que quelques jours plus tard, lors de la reprise du village par les alliés que les villageois  découvrent la tombe du pilote (une simple croix de bois ainsi que l’hélice brisée et les deux roues voilées de l’avion).

Le Président Theodore Roosevelt exprime le vœu que son fils reste enterré sur place : « Là où l’arbre tombe, il doit rester », dit-il. 

Six mois plus tard, le 6 janvier 1919, le 26e président des États-Unis expire, à l’âge de 60 ans.

 

En remerciement,  pour la population de Chamery qui entretiennent et fleurissent la tombe Madame Roosevelt financera la transformation de l’abreuvoir municipal en une fontaine publique en pierre sur laquelle est gravée une citation de son mari : « Only those are fit to live who are not afraid to die » (Seuls sont aptes à vivre, ceux qui n’ont pas peur de mourir).

Le 22 septembre 1955, les restes de Quentin Roosevelt ont été transférés au cimetière de Colleville-Saint-Laurent-sur-Mer (Calvados) où Il repose au côté de son frère Theodore Jr, dit Ted (il avait débarqué, le 6 juin, à Utah Beach avant de succomber à une crise cardiaque, le 12 juillet 1944 lors de la bataille de Normandie).

 

Une stèle indique l’emplacement où l’avion de Quentin Roosevelt s’est écrasé, se trouve à l’écart de la départementale 14 sur la commune de Chamery.

 

Pour la petite histoire :

La famille du Président Roosevelt prit une part importante lors des deux conflits mondiaux :

  • Theodore Jr, dit Ted  (1887-1944) ainé de la famille il avait été gazé dans le secteur de Soissons, le 19 juillet 1918,  blessé à la bataille de Château-Thierry (1918). Il reçoit la Distinguished Service Cross (États-Unis), la Silver Star et est introduit chevalier de la Légion d'honneur le 16 mars 1919 juste avant son retour aux États-Unis.
  • Kermit (1889-1943), engagé dans l’armée britannique en Mésopotamie, il rejoint la 1re division d’infanterie US (la fameuse Big Red One) et combat dans l’Argonne.
  • Ethel (1891-1977) servie comme infirmière en France, son mari Dick Derby (1881-1963) officiait comme chirurgien.
  • Archibald (1894-1979), capitaine il est grièvement blessé en France en 1918.

 

Le 4 août 1918, le Chicago Sunday Tribune publie une pleine page comparant la famille Roosevelt à celle du Kaiser Guillaume. La première s’illustre en première ligne tandis que les six fils de l’empereur se tiennent loin du front. La légende est éloquente : « La différence entre démocratie et autocratie. »

 

Chicago Sunday Tribune

Chicago Sunday Tribune

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 15:30
Général Gouraud

Général Gouraud

Un certain 14 juillet… 

 

Il y a juste 100 ans, l’action d’un corps franc va avoir une influence décisive sur le cours de la guerre.

Fait peu connu, en tout cas dont on n’a guère parlé : un ‘coup de main historique’ exécuté par la 132eD.I. le 14 juillet 1918.

Dans une note en date du 18 janvier 1918, le GQG insiste sur l’intérêt à multiplier les interrogatoires de prisonniers : « les prisonniers constituent la meilleure source de renseignement. Il appartient à tous les échelons de commandement de stimuler, d’une façon particulière, l’initiative des chefs de corps ou de bataillon, pour qu’ils organisent des coups de main aussi nombreux que possible. » A quelques semaines des grandes offensives allemandes, l’action des corps francs est alors intégrée dans la manœuvre générale. 

L’offensive allemande contre la IVe armée, qui défend Reims, est certaine mais il est essentiel d’en connaître la date et l’heure.

Le 14 juillet 1918, Le général Huguenot, commandant la 132eDivision d’Infanterie, fait exécuter par sa division ‘un coup de main’ dans les lignes ennemies afin d’obtenir des renseignements précis sur l’attaque allemande attendue depuis plusieurs semaines.

Un  coup de main fabuleux :

L’opération est fixée relativement tôt (19h55) pour permettre l’exploitation rapide des renseignements recueillis.

La zone d’action choisie (un carré de 500 m sur 500 coupé de quatre tranchées allemandes ).

Le détachement d’assaut (commandé par le lieutenant Balestie) représente 174 fantassins, renforcé de 16 sapeurs pour les destructions, de trois équipes de lance-flammes et 8 brancardiers est fourni par le 366e RI à partir des groupes de grenadiers d’élite. L’appui d’artillerie comprend quatre batteries de 75 et le groupe de 155 mm de la division.

Les hommes sont en tenue légère sans aucune identification de noms, grades ou unités. L’armement est laissé à leur initiative, les ordres sont seulement de prendre dix grenades par homme et une grenade incendiaire par gradé.

L’opération de brèche dans les barbelés s’effectue par les sapeurs sous la protection de l’artillerie à l’aide de pétards et de cisailles.

La brèche effectuée, le détachement d’assaut se fractionne en cinq colonnes (chaque colonne a un itinéraire de tranchée à explorer),  alors qu’un sixième élément garde le point d’entrée. 

L’une de ces colonnes, celle des grenadiers (terme pour qualifier les soldats d’élite) du 4e bataillon est commandée par le sergent Darnand, futur chef de la Milice parvient à la tranchée Cubitus, (objectif extrême du coup de main), attaque l’abri et ramène 18 prisonniers sur un total de 27 et du matériel, notamment une carte du déploiement complet des mortiers de tranchées ( minenwerfers).

L’interrogatoire des prisonniers permit de savoir que l’attaque allemande était prévue pour la nuit du 14 au 15 juillet.  La préparation d'artillerie prévue pour durer de 3 à 4 heures devait commencer à 1 heure du matin.

Tous ces renseignements, transmis par  téléphone par le  général Hugenot en personne à 21h au général Gouraud, commandant la IVe armée, d’envoyer en toute connaissance de cause ses ordres définitifs : déclencher un puissant tir qui va frapper les Allemands sur leur ligne de départ.

En même temps, la première ligne française est évacuée et l’assaut ennemi va tomber dans le vide.

La dernière offensive allemande de la Première Guerre mondiale échoue ainsi grâce à un coup de main qualifié « d’historique » par le général Gouraud.

L’opération coûtera côté français 2 tués et quelques blessés,

Chaque homme ayant participé au coup de main reçoit 10 000 francs.

Ce même jour (14 juillet 1918), à quelques kilomètres, l’aviateur Quentin Roosevelt, fils du président américain, sera abattu. Nous en reparlerons prochainement.

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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 15:39
Petite Coccinelle

Les feuilles des rosiers étaient envahies de pucerons… le désespoir il fallait traiter à contre cœur.

Mes amies les coccinelles sont apparues et les rosiers ont repris vie… Merci petite coccinelle.

Appelée familièrement «la bête à bon Dieu», surnom tiré d’une légende remontant au Xe siècle :

 

L’histoire raconte qu’au Moyen-âge, un homme accusé d’un crime commis à Paris.
Condamné à mort pour ce meurtre cet homme, qui clamait son innocence, ne dut son salut qu’à la présence du petit insecte.

 

Le condamné devait avoir la tête tranchée.

Le jour de son exécution publique, une coccinelle se posa sur son cou...

Le bourreau enleva la coccinelle très délicatement et releva sa hache afin de trancher la tête du jeune homme.

Quelle ne fut pas alors sa surprise lorsqu’il constata que la coccinelle était de retour au même endroit.

Le bourreau eut beau insister, mais la coccinelle était obstinée, à tel point que le roi d’alors (Robert le Pieux)  intervint, considérant que l’événement était un miracle et que la coccinelle accomplissait là une mission divine.

Le roi Robert II (972-1031) décida donc de gracier l’homme.

 

Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.

Les témoins persuadés que le Tout-Puissant avait envoyé la coccinelle pour sauver cet innocent, lui donnèrent le nom de « Bête à Bon Dieu ».

Dès lors les gens de Paris parlaient de la « bête du bon Dieu » et plus personne n’aurait écrasé ce petit insecte au risque de commettre un sacrilège.

Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur.

 

Aujourd’hui, la coccinelle est connue pour porter chance et… elle est la meilleure amie des jardiniers, des enfants chantant :

Coccinelle, demoiselle

Bête à Bon Dieu

Coccinelle, demoiselle

Vole jusqu’au cieux.

 

Petit point blanc, elle attend

Petit point rouge, elle bouge

Petit point noir…

Coccinelle, au revoir !

(Musique et chant : Julian Chaucveau)
 

 

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 06:09
 9 juin 1358 à Meaux

Vers le 9 juin 1358: Massacre des 'Jacques' à Meaux

En 1358, le roi de France Jean le Bon est capturé par les Anglais lors de la bataille de Poitiers.

L'anarchie s'installe dans le pays. La bourgeoisie parisienne, dirigée par Etienne Marcel, se soulève contre les nobles. u même moment les paysans se révoltent.

Poussés au désespoir par l'excès de malheur, ils prennent les armes. Ces paysans portaient la jaquette, c'est pourquoi par dérision, on les appelait Jacques Bonhomme, sobriquet accompagné de railleries et insultes.

Un petit groupe de ces Jacques se joint aux partisans d'Etienne Marcel que dirigeait Jean Vaillant.

Ils se rendent à Meaux, où le maire, Jean Soulas, gagné à leur cause, leur ouvre les portes de le ville sur la rive droite. La noblesse parisienne qui s'était réfugiée à Meaux, est assiégée dans le quartier du Marché. Mais des renforts commandés par le Comte de Foix, Gaston Fébus, qui arrivent.

La Jacquerie est écrasée dans le sang et les bourgeois complices de la révolte sont punis.

Le maire Jean Soulas est pris et pendu.

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 04:28
29  mai 1244 à Meaux

29 mai 1244 les religieuses Trinitaires prennent la direction de l’Hôtel-Dieu de Meaux.

L’ordre des Trinitaires est fondé par Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois en 1199.

La maison-mère se trouvait à Cerfroid, à une vingtaine de kilomètres au nord de Meaux.

Les Trinitaires se donnent comme mission d’œuvrer pour le rachat des captifs chrétiens tombés en servitude lors des croisades en Orient.

Mais très vite, ils diversifient leur action et s’affirment comme un véritable ordre hospitalier au service des pauvres et malades.

`La direction de l’Hôtel-Dieu de Meaux leur est confiée le 29 mai 1244 par l’évêque Pierre Cuisy.

En 1520, l’évêque Guillaume Briçonnet expulse les Trinitaires de l’Hôtel-Dieu en leur reprochant une mauvaise gestion.

Ces derniers fondent alors une maison dans le faubourg Saint Rémy (actuelle chaussée de Paris).

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