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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 10:08
Un certain... 24 août 1837

Il y 180 ans, jour pour jour que la première ligne de transport voyageurs par voie ferrée était inaugurée.

Depuis la 1ère ligne en 1827, des voies ferrées existaient, mais elles étaient réservées aux transports de marchandises, mais les banquiers voient un avenir financier dans le transport de voyageurs.

Les frères Jacob et Isaac Perreire, souhaitent lancer ce type de transport. Ils se heurtent (comme de bien entendu !!) à la méfiance et la résistance des politiques. A force de discussions, ils obtiennent l’autorisation de construire une ligne de chemin de fer pour voyageurs… mais à leurs frais.

Cette ligne de 19 km relira Paris à St Germain en- laye.

Le 24 août 1837, l’inauguration de la ligne créera de fait le transport de voyageurs par voie ferrée.

La duchesse d’Orléans, épouse du roi Louis Philippe est l’une des premières voyageuses.

Elle fait ce voyage en une demi-heure… un exploit pour l’époque.

En effectuant ce voyage, la duchesse veut montrer l’exemple et inciter les hautes sphères de l’Etat à utiliser ce nouveau mode de transport, car son célèbre époux a préféré faire le déplacement dans son carrosse, ses ministres lui ayant conseillé de ne pas s’exposer aux dangers d’un tel voyage (sic) !!

Le succès du train est immédiat, et de nouvelles lignes verront bientôt le jour.

Pour la petite histoire,

Le 5 mai 1821, le gouvernement français reçoit une demande de concession pour la construction d’une ligne de chemin de fer de  21 km reliant Saint-Étienne à Andrézieux, pour permettre le transport  du charbon entre les mines de Saint-Étienne et les rives de la Loire. (Elle sera terminée en juillet 1827), et ce n’est quand juillet 1830, sur la toute nouvelle ligne en construction de Lyon à Saint-Étienne, le premier train français de voyageurs circule entre Givors et Rive-de- Gier  (les voyageurs prennent place dans les wagons servant au transport du charbon, toujours tirés par des chevaux).

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 16:22
Un certain 7 avril.. 1795

Avant la Révolution, les unités de mesure étaient différentes et variaient selon les provinces françaises.

Ainsi on trouvait par exemple, la toise, le pied, l’aune, le pouce, etc…

Pierre Prieur, député de la Côte-d’Or soucieux de prévenir les conflits et favoriser l’unité du pays, propose le 7 avril 1795 l’adoption d’un système universel décimal : le système métrique ;

D’après les mesures des scientifiques Delambre et Méchain, le mètre correspond à la dix-millionième partie du quart d’un méridien terrestre.

Deux autres unités ont également été adoptées ce 7 avril : le gramme et le litre.

 

Dans la France post-révolutionnaire, durant sept ans, deux savants ont suivi le méridien de Paris pour mesurer la distance entre Dunkerque et Barcelone.

Mandatés par l'Académie des sciences, Jean-Baptiste Joseph Delambre (1749-1822) et son collègue Pierre-François-André Méchain (1744-1804) devaient définir la longueur du mètre, fixée à la dix millionième partie du quart du méridien terrestre, selon les savants de l'Académie.

Le tout à partir de la portion de cette ligne entre Dunkerque et Barcelone ; les deux tiers supérieurs, de Dunkerque à Rodez, incombant à Delambre et le parcours Rodez-Barcelone à Méchain.

Le 14 novembre 1798, Delambre et Méchain débarquent à Paris et annoncent le résultat de leurs mesures : le mètre définitif fait 3 pieds 11,296 lignes...

L’instauration dans la vie quotidienne ne se fera pas en un jour, il faudra attendre 1840 !!!

Dès Napoléon, le système dépassera les frontières de la France pour progressivement s’instaurer officiellement dans tous les pays du globe, avec toutefois 3 exceptions : Les Etats-Unis, la Birmanie et le Libéria.

 

Pour la petite histoire : Il apparaît aujourd'hui que le mètre calculé selon la mesure de Delambre et Méchain est trop court de 0,2 millimètre environ…

Depuis 1983, le mètre étalon est défini comme la longueur du trajet parcouru par la lumière dans le vide pendant une durée de 1/299 792 458 de seconde.

 

 

 

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 15:44
Un certain… 9 février 1942

Il y a jusque 75 ans, le 9 février 1942, à bord du Normandie, battant pavillon américain et rebaptisé Lafayette, un ouvrier, occupé à découper au chalumeau les supports métalliques des lampadaires du Grand Salon des 1ères classes, met le feu à des gilets de sauvetage entreposés à proximité.

Craignant que l’incendie se propage à l’ensemble des installations portuaires, les pompiers et les bateaux-pompes déversent des tonnes d’eau qui ont pour effet de déséquilibrer le navire qui chavire.

L’épave est redressée quelques mois plus tard et remorquée en octobre 1943 vers un chantier de Brooklyn, mais sa reconstruction, estimée trop couteuse par la Navy américaine, est abandonnée. Condamné à la démolition, puis vendu à un ferrailleur de Nexark en octobre 1946.

Normandie… un navire de légende.

Surmontée de 3 cheminées de forme aérodynamique, dessinées par l’artiste Marin-Marie, la coque du Normandie d’une longueur de 313,75 m, soit 10 mètres de plus que la Tour Eiffel, est le fleuron de la marine française.

Construit à St Nazaire par la Compagnie générale transatlantique, est avec le Queen Mary un des paquebots les plus luxueux.

Surnommé d’abord ‘T6’, la Compagnie pense l’appeler ‘Le Paul Doumer’, le président assassiné quelques mois plus tôt. Mais ‘Doumer’ se prononce presque comme le mot anglais ‘damn’ qui signifie ‘maudit’. Finalement la Compagnie décide de lui donner le nom de ‘Normandie’.

Le 29 mai 1935 à 18h, l’imposante masse de 79.000 tonnes appareille pour son premier voyage (Le Havre – New York) et à la vitesse de plus de 29 nœuds.

Il décroche dès son voyage inaugural le Ruban Bleu dans les 2 sens, en quatre jours, deux heures et douze minutes. Un record que le Normandie et le Queen Mary, ne cesseront de se disputer jusqu’en 1938.

Le 29 août 1939 au matin, les passagers de sa 139ème traversée, qui après 4 jours de voyage, quittent le paquebot Normandie sur le quai 88 de la French Line du port de New-York, ignorent qu’ils viennent de vivre la dernière traversée du plus beau paquebot de la Générale Transatlantique.

Son retour était prévu le 30 au matin, mais la 2ème guerre mondiale étant déclarée, il est réquisitionné avec une partie de son équipage par Franklin Roosevelt, et emmené dans un chantier naval pour être réaménagé en navire de guerre…. On connaît la suite…

 

 

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 20:57
Le petit Trianon peinture de Pierre Joseph Wallaert

Le petit Trianon peinture de Pierre Joseph Wallaert

Nous sommes le mercredi 5 janvier, l’année vient de commencer, la cour de Louis XV est Trianon, pendant que le roi rend visite à sa fille, Madame Victoire, alitée au château.

Damiens est domestique aux service d’un certains nombre de conseillers du Parlement dont certains sont contre le roi et le cardinal de Fleury. A force d’entendre les récriminations, il pense qu’il faut punir le roi.

Le 5 janvier, il achète un chapeau, une épée et costume et ce faisant passé pour un noble, il pénètre dans le château de Versailles dans le but d'assassiner le roi.

Lorsque le roi regagne son carrosse, l'homme fend la haie des gardes et frappe le roi qui pense avoir un coup de poing, mais son coté est ensanglanté. C’est bien une tentative d’assassina… Robert François Damiens est maitrisé par le dauphin et ses compagnons.

Remis au garde, le roi crie alors : ‘Qu’on l’arrête et qu’on le tue le tue pas ! ».

Il est...  un peu torturé avant d'être transféré a la Conciergerie pour être jugé par le Parlement.

Jugé, il subira le supplice réservé au régicide sous l’ancien Régime : l’écartèlement.

En entendant la sentence il prononce: 'La journée sera rude!!!"

Damiens sera le dernier français à subir ce supplice le 28 mars 1757.

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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 20:47
Le vieux château de Meaux (détruit)

Le vieux château de Meaux (détruit)

Un certain 29 décembre… 1717

Suite à un édit du roi, les habitants de Meaux se réunissent le 29 décembre 1717 au château royal pour élire leur maire. Droit qui leur avait été retiré depuis la jacquerie.

Depuis l’exécution de Jean Soulas, maire de la ville, en 1358, on n’élit plus que des échevins à Meaux, les fonctions de maire étant remplies par le lieutenant général du baillage.

Cette première élection, après tant d’années d’interruption (359 ans) , ne se fait pas sans quelques contestations.

Le peuple paraît avoir usé avec calme de son droit, mais entre les différentes autorités rivales, de multiples protestations, contre-protestations, observations, réponses et répliques s’échangent avant et après l’élection.

Finalement, c’est Nicolas Payen, lieutenant général du baillage, qui est élu et continu ainsi pour trois ans, la charge qu’il assumait déjà.

Une sorte de fête publique spontanée marque la joie qu’éprouvent les habitants de se voir restituer ainsi un droit qu’ils revendiquaient depuis longtemps.

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29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 14:25
27 octobre 1845 à Meaux

Le 27 octobre 1845 Inauguration de l’Hospice Général de Meaux

L’Hôpital Général de Meaux, lointain héritier de l’Hôtel Dieu, nous rappelle que la santé fut de tout temps le souci primordial des hommes.

Héritier de plusieurs fondations ou hospices dont l’activité remonte au Moyen-Age, il semble que le premier établissement soit dû à  Jean-Rose, grand bourgeois de Meaux qui s’occupait du commerce du grain au XIVème siècle.

 La construction de l’Hospice Général débuta en 1842 et s’acheva en 1845.

Il était conçu sur le modèle des l’Hospices traditionnels comprenant des bâtiments agencés autour d’un point central, une chapelle et une cour d’honneur.

Cet établissement avait une capacité de 350 lits, mais connut très vite des agrandissements.

Un pavillon d’isolement fut prévu par exemple pour les maladies contagieuses en 1888.

Il servit pendant les deux guerres à l’accueil et aux traitements des blessés.

De nouveaux bâtiments plus modernes furent construits en 1945 et en 1956, l’hôpital atteignait 524 lits.

Au cours des années 1960, compte tenu de l’expansion démographique de la ville, un vaste programme fut engagé sur plusieurs années, aboutissant dans les années 1970 à l’actuel centre hospitalier de Meaux.

C’est en 1976, les anciens bâtiments de l’Hôpital Saint-Faron furent démolis et remplacés en 1978 par le “Bloc Médical”.

Aujourd’hui,  Meaux et sa région possèdent a une capacité d’accueil de plus de 900 lits.

 

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13 août 2016 6 13 /08 /août /2016 14:07
14 aout 1910 à Meaux

14 août 1910 pour la première fois un avion survole la ville de Meaux.

En 1909, les autorités militaires installent dans la plaine de Beauval un parc aéronautique.

Des hangars sont construits capables d’accueillir et dirigeables et les premiers prototypes d’avions.

Meaux figure désormais sur une ligne aérienne reliant Paris à l’Est de la France.

Le parc aéronautique qui occupait l’emplacement actuel de l’usine chimique Sinnova (aujourd’hui BASF), était la première escale où les dirigeables et aéroplanes militaires se rendant vers la frontière pouvaient trouver un abri confortable et le nécessaire à leur ravitaillement.

À partir de 1910, des aviateurs amateurs volant sur des prototypes artisanaux font escale fréquemment au terrai d’aviation de Beauval.

L’un deux Hubert Latham survole trois fois la ville avec son ‘Antoinette’, le 14 au 1910.

14 aout 1910 à Meaux
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15 juillet 2016 5 15 /07 /juillet /2016 17:37
Jeannette GUYOT

Jeannette GUYOT

Une grande et humble, résistante est partie dans l’anonymat…

La France d’aujourd’hui aime le repenti pour faire plaisir à une catégorie d’électeurs, mais adore l’oubli des grandes figures qui ont défendu le pays aux heures les plus sombres de notre histoire.

C’est en lisant The Telegraph, qu'il était possible d'apprendre le décès, le 10 avril dernier, de Madame Jeannette Guyot.. Les médias français aux abonnés absents !!

Madame Jeannette Guyot est partie à 97 ans, discrète, citoyenne tranquille parmi les autres. Et pourtant …

Jeannette Guyot, née le 20 février 1919 à Chalon sur Saône. La 2ème guerre arrive, sa famille s’engage dans la Résistance, ce qui vaut à ses deux parents d’être déportés.

Ses 20 ans, elle les passe dans les champs et les bois, à marcher la nuit en silence, ployant son dos, suivie d’enfants, hommes et femmes, qu’elle délivre de la Terreur… La ligne de démarcation n’est pas loin.

En février 1942 elle est arrêtée. Elle est jeune, jolie. Les grands manteaux de cuir de la SS vont le lui faire payer.

Officier de liaison du Colonel Remy, réseau Confrérie. Le réseau est trahi, en juin 1942, Notre Dame s’enfuit vers Lyon puis vers l’Angleterre ou elle porte le nom de Jeannette Gauthier… Et remet le couvert. Dewavrin, le relais de De Gaulle en France, la recrute.

L’aile noire de la Gestapo la frôle. Les anglais la récupèrent in extrémis, le 13 Mai 1943 ; la légère porte du Lysander de la RAF, s’ouvre, l’avion ne s’arrête même pas, Jeannette court, court, avec dans son dos le sifflement des balles allemandes.

A Londres, elle s’ennuie derrière un bureau. Ah oui ! Une fille qui veut faire la guerre, (elle fait partie des 120 volontaires), elle va s’entraîner avec les Américains et les Britanniques, à la dure … On prépare le plan Sussex, en vue du débarquement.

Parachutée le 8 février 1944 en bord de Loire, côté Vendée, elle repère des zones de largage…. Cette mission porte le nom de Pathfinder et aboutit à la création du réseau Phratrie.

Elle part à Paris et monte un clandé d’opérateurs radios… Dans un tabac mitoyen d’un bureau de la Gestapo !! Bref, une cinglée, une divine cinglée, un de ces anges aux ailes immaculées qui ont sauvé notre pays de la barbarie.

Après a guerre, elle se retire de la vie publique …

Et rien, pas un mot à la radio, à la télé, dans la presse, sur les réseaux, toutes ces choses futiles et inutiles qui guident nos choix… Seuls les Britanniques se souviennent. Bizarre cette amnésie.

Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec Palmes, Cross of the American distinguished Service (DSC), s’il vous plaît, British George medal, et officier de l'ordre du British Empire (sous le nom de Gauthier).

Merci Madame…….Merci mille fois.

Ce post de M. Byron, du 8 mai à 23 heures a été partagé plus de 11000 fois

Merci à vous tous de partager sa mémoire, de lui rendre hommage, "These are deeds which should not pass away and names that must not wither".

Byron

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 20:20
24 juin 1789 à Meaux

24 juin 1789, de retour de Varennes, Louis XVI et Marie-Antoinette passent la nuit à l’évêché de Meaux.

Louis XVI et les siens fuient le palais des Tuileries dans la nuit du 20 juin vers deux heures du matin.

Ils passent par Meaux où le maître des postes Petit change les chevaux de leur berline sans les reconnaître.

La famille royale est arrêtée à Varennes le lendemain.

C’est sur le chemin du retour que le cortège royal s’arrête pour la nuit au palais épiscopale de Meaux, le 24 juin.

La traversée du faubourg Saint-Nicolas se fait difficilement à cause d’une foule immense et survoltée qui déborde l’escorte.

Les voitures avancent cependant au milieu des vociférations et atteignent péniblement la cour de l’évêché.

La famille royale passe la nuit dans les appartements de l’évêque.

Le roi et le dauphin s’installent dans la chambre qui fut celle de Bossuet.

La reine, Madame Royale et la sœur du roi couchent dans la seconde pièce qui fut le cabinet de travail du grand prélat.

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 16:30
Avril 1179 à Meaux
Avril 1179 : Octroi de la charte communale par Henri 1er le Libéral, comte de Champagne.
‘Le terme de commune, qui désigne aujourd’hui une circonscription civile administrée par un maire, assisté d’un conseil municipal, désignait au Moyen Age une ville qui s’était affranchie du joug féodal, qui se gouvernait elle-même au moyen d’une magistrature élective, qui avait le droit de faire des statuts en matière civile, commerciale et judiciaire, qui avait sa police et ses revenus …
A Meaux, la commune fut obtenue du comte de Champagne, en dehors de toute ingérence cléricale et royale et vraisemblablement grâce à la force des corps de métiers existant à la fin du XIIème siècle.
Il n’est question dans la chate de 1179, ni de l’évêque, ni du roi et lorsque les Meldois obtiennent la confirmation de leurs franchises c’est de leur comte Thibaut III en 1198, de leur comtesse Blanche de Navarre en 1203, de leurs comtes Thibaut IV en 1222, Thibaut V en 1258 et 1268, Henri III en 1274.

Source (G. Gassies, histoire de Meaux, t.1)

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