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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 12:06

 

Image -Paris ZigZag

Alors que les éboueurs poursuivent leur grève dans toute la France, fêtons la poubelle.

Née à Paris en 1883 grâce au préfet Eugène Poubelle, ce récipient fête cette année ses 140 ans. Soucieux de la propreté de Paris, Eugène Poubelle, inspiré par les travaux de Pasteur sur l’hygiène, remet au goût du jour une idée vieille de trois cents ans et abandonnée.

A la suite d’épidémies de peste, Louis XII s’était déjà penché sur le problème des ordures ménagères.

En 1506, le roi décrète que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation. En échange de la collecte des déchets ménagers le roi instaure une taxe provoquant un tollé général. Le souverain abandonne alors l’idée.

Il faut attendre 300 ans, pour qu’Eugène Poubelle remette la collecte des ordures au cours du jour en décrétant l’obligation d’avoir chez soi un récipient fermé pour déposer ses déchets.

 

Le père de la poubelle

En 1883, Eugène Poubelle devient le 21e Préfet de la Seine. Poste, directement administré par l’État. Ce poste équivaut dans les faits à celui de Maire de Paris. Arrivé à la tête du département en octobre, Eugène Poubelle, particulièrement préoccupé par la propreté bouleverse le quotidien des Parisiens grâce à sa mesure-phare, le ramassage des déchets.

 

Dès le 24 novembre 1883, il publie l’arrêté préfectoral qui fait de lui ce qu’il est aujourd’hui : le père de la poubelle ! L’arrêté oblige les propriétaires parisiens à mettre à la disposition de leurs locataires “un récipient de bois garni à l’intérieur de fer blanc” muni d’un couvercle et destiné à recevoir les ordures ménagères. Il est également prévu de procéder à un ramassage quotidien de ces récipients et à un tri sélectif : une première boîte contiendra les déchets alimentaires, une seconde sera dédiée aux chiffons et papiers. Une troisième, enfin, contiendra les débris de vaisselle, de verre, de poterie et les coquilles d’huîtres… les écolos d’aujourd’hui n’ont rien inventé !

 

Lors de sa mise en place au matin du mardi 15 janvier 1884, la mesure suscite une levée de bouclier. Le Préfet est accusé de vouloir récupérer le marché des “chiffonniers”, d’imposer des dépenses supplémentaires aux propriétaires et un surcroît de travail aux concierges chargés de sortir ces nouveaux récipients. Le journaliste du Figaro, Georges Grison, dans son édito du 16 janvier 1884, évoque les récipients demandés par le préfet à ses administrés parisiens sous le nom, particulièrement péjoratif à ce moment-là, de “boîtes Poubelle”.

C’est après cet article que le nom du Préfet Poubelle, entre dans le quotidien des Parisiens. Devenu un nom usuel, le mot “poubelle” intègre le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle en1890. Aujourd’hui, on aurait du mal à trouver un autre mot pour parler de nos boîtes à ordures ! Voulant un Paris plus propre et plus hygiénique, il instaurant en 1892 le tout-à-l’égout.

 

Eugène Poubelle

Né le 15 avril 1831 dans une famille bourgeoise installée à Caen. Après des études de droit et l’obtention d’un doctorat, il est chargé de cours au sein de plusieurs universités françaises. Professeur émérite, Eugène Poubelle ne débute sa carrière administrative qu’à l’aube de ses quarante ans, lorsqu’Adolphe Thiers, président de la République, le nomme Préfet de la Charente. Entre 1871 et 1883, il est Préfet de Charente, d’Isère, de Corse, du Doubs, des Bouches-du-Rhône et enfin de Paris.

Brièvement passé par la diplomatie, en devenant ambassadeur de France au Vatican, Eugène Poubelle termine sa carrière en tant que conseiller général de l’Aude.

C’est également lui en 1892, qui autorise les femmes à exercer la médecine en France.

Mort à son domicile parisien, le 15 juillet 1907 il est enterré au cimetière de Carcassonne.

Paris, ne l’a pas oublié, une rue porte son nom. Située dans le 16e arrondissement, elle est l’une des voies les plus petites de la capitale ne possédant qu’un seul numéro, le 2 !

 

Sources : Paris ZigZag, Le Figaro .. Image -Paris ZigZag

 

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 17:25
Leclerc et Ho Chi-minh

Le 9 mars 1945, les Japonais attaquent les garnisons françaises d'Indochine, portant ainsi un coup fatal à la présence coloniale de la France dans le Sud-Est asiatique.

Retour en arrière

Les Japonais en guerre contre la Chine, profitent de la défaite de la France face à Hitler pour occuper l'Indochine française. Le 25 septembre 1940, ils soumettent les troupes françaises d'Indochine mais laissent en place l'administration coloniale et le gouverneur général nommé par le gouvernement de Vichy, l'amiral Jean Decoux.

Celui-ci maintient vaille que vaille la présence française et préserve la sécurité de ses habitants, pendant que l'occupant met l'Indochine en coupe réglée et exploite le caoutchouc naturel (15% des exportations mondiales en 1939).

 

Les Japonais s'emparent de l'Indochine

Cinq ans plus tard, repoussés par la contre-offensive américaine, les Japonais craignent que des Français venus de la métropole ne tentent de les chasser.

C'est ainsi que le 9 mars 1945, ils attaquent avec brutalité les garnisons françaises encore présentes sur place. Attaque qui fera au moins de 2.650 morts parmi les Français, dont le général Émile Lemonnier commandant de la 13e brigade de Langson. Le général Langson refuse à deux reprises de signer une capitulation sans conditions. Il est décapité au sabre le 10 mars.

3.000 prisonniers sont prisonniers dans les camps de la mort, dont celui de Hoa-Binh. Parmi les 19.000 civils français que compte l’Indochine, 3.000 sont également internés, torturés. Les autres sont astreints à résidence forcée sous la férule de la police politique de l'armée impériale nippone (la Kempeitai).

Le 10 août 1945, Hô Chi Minh, le leader communiste-nationaliste dénonce la tutelle japonaise et proclame l'indépendance de la République démocratique du Viêtnam.

Dans le même temps, comme pour ajouter à la confusion qui règne sur le terrain, les Alliés réunis à Potsdam (Capital du Land de Brandebourg, banlieue de Berlin) projettent de couper en deux la péninsule indochinoise suivant le 16e parallèle (future frontière entre Nord- et Sud-Vietnam). Le maintien de l'ordre reviendrait au nord de cette ligne aux Chinois nationalistes de Tchang Kai-chek, le sud aux Britanniques ! Quant à la France elle se trouve évincée !

 

La reconquête

Voulant effacer le souvenir de la défaite de 1940 et restaurer en tous lieux la grandeur de son pays, le général Charles de Gaulle, qui dirige le gouvernement provisoire de la République française, met tout en œuvre pour restaurer la souveraineté de la France sur ses colonies d'outre-mer. Il veut aussi couper court à d'autres tentatives indépendantistes au sein de l'Empire colonial.

Le 24 mars 1945, il déclare son intention de constituer en Indochine une fédération de colonies et de protectorats qui comprendrait les trois provinces du Viêt-Nam (Tonkin, Annam et Cochinchine) ainsi que le Cambodge et le Laos.

Sous les ordres du lieutenant-colonel Jacques Massu, des soldats français s'emparent le 23 septembre de Saigon, capitale de la Cochinchine (le Viêt-Nam du sud). Opération facilitée par la capitulation officielle du Japon trois semaines plus tôt.

Quelques jours plus tard arrive un corps expéditionnaire sous les ordres du général Leclerc de Hauteclocque, héros de la Libération nommé par de Gaulle commandant en chef des troupes d'Extrême-Orient, sous les ordres de l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu, gouverneur général d'Indochine.

Leclerc chasse Japonais et Chinois du Vietnam et du Cambodge. Il fait une entrée triomphale à Hanoï le 18 mars 1946...

Tandis que l'amiral Thierry d'Argenlieu s'accommode d'une restauration du protectorat, le général Leclerc revient en France avec la conviction qu'il est urgent de négocier et qu'il faut se résigner à la décolonisation.

Derrière le retour apparent à l'ordre ancien, tout est prêt pour une première guerre d'Indochine.

 

Source : Les amis d’Hérodote

 

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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 22:09
L'incendie au Reichstag- 27 février 1933

L’incendie du Reichstag

Le soir du lundi 27 février 1933, à Berlin, la police est avertie d'un début d'incendie au Reichstag l'immeuble du Parlement allemand).

 Dès le lendemain, Adolf Hitler, Chancelier du Reich, depuis le 30 janvier, révèle sa véritable nature. La marche vers la dictature est ouverte. Attribuant l'incendie à un prétendu complot communiste, il fait arrêter 4000 responsables du KPD (parti communiste allemand.

Le même jour, il fait signer un « décret pour la protection du peuple et de l'État » qui suspend les libertés fondamentales, donne des pouvoirs de police exceptionnels aux Länder (Régions) et met fin à la démocratie ! Le 23 mars 1933 est ouvert près de Munich, à Dachau, le premier camp de concentration (il y en aura 19 autres au cours des années suivantes), et à partir du 31 mars, les opposants politiques et les suspects, y sont internés. Les nazis peuvent mener une campagne électorale mêlant terreur et propagande sans qu'aucun opposant ne puisse se faire entendre.

 

Les élections

Malgré que les élections du 5 mars, ne donnent qu’une simple majorité (44%), Joseph Goebbels, ministre de la propagande, Hitler organise en grande pompe la cérémonie d'ouverture du nouveau Reichstag dans l'église de Potsdam, lieu où repose le grand Frédéric II.

La cérémonie a lieu le 21 mars 1933, jour anniversaire de l'ouverture par Bismarck du premier Reichstag du précédent Reich, en 1871.

Deux jours plus tard, le 23 mars, l'Assemblée réunit à Berlin, (à l'Opéra Kroll), Hitler, soumet un « décret d'habilitation » :  projet de donner au chancelier un pouvoir législatif exclusif pendant quatre ans, c’est-à-dire le droit de gouverner et légiférer à sa guise sans l'accord des députés !

Les sociaux-démocrates, dans un ultime sursaut de lucidité, refusent le vote du décret. Hitler, à la tribune, les couvre d'un torrent d'injures.

Hitler, contre la vaine promesse de respecter le droit de veto du président von Hindenburg, le chef du Zentrum, convainc son groupe parlementaire de voter son projet.

L’ancien clochard de Vienne, obtenant la majorité des deux tiers, dispose dès lors d'un pouvoir dictatorial sur la plus grande puissance d'Europe continentale.

 

Mise en place des SA

Faisant usage du décret d'habilitation Hitler, le 31 mars, dissout les Diètes (assemblées législatives) des différents États qui composent la République allemande, (à l'exception de la Prusse), devenant ainsi un État centralisé.

Le 1er mai 1933, Hitler annonce la dissolution des syndicats. Les organisations ouvrières et patronales seront au sein d'une organisation commune inféodée au parti nazi, le « Front allemand du travail » (Deutsche Arbeitsfront).

Le lendemain, dans la plus totale illégalité, les « Chemises brunes » (les SA) occupent les locaux des syndicats de gauche, proches du parti communiste ou des sociaux-démocrates (le tour des syndicats catholiques viendra un peu plus tard).

Dans le même temps, le régime resserre les rangs de ses partisans en multipliant les opérations antisémites : boycott des magasins juifs le 1er avril, éviction des fonctionnaires juifs par une loi promulguée le 7 avril, éviction musclée des enseignants juifs ou réputés hostiles au régime.

Le point d'orgue de cette campagne, le soir du 10 mai 1933, est l'« Autodafé rituel des écrits juifs nuisibles ».

La mobilisation internationale oblige toutefois Hitler à un repli tactique. Les campagnes antisémites s'interrompent pendant près de deux ans au point que des juifs allemands qui avaient fui le pays choisissent d'y revenir...

 

Avènement du « IIIe Reich »

L'année suivante, le 2 août 1934, le Président de la République allemande, le maréchal Paul von Hindenburg, décède à 86 ans.

Hitler profite de sa disparition pour réunir sur sa tête les fonctions de président et de chancelier. Il proclame l'avènement d'un « IIIe Reich » allemand dont il se présente comme le Führer (guide en allemand), avec un pouvoir dictatorial. C'est l'aboutissement de la vision nazie de l'État : « Ein Volk, ein Reich, ein Führer » (un Peuple, un État, un Guide). La formule « IIIe Reich » n'aura jamais de caractère officiel. Jusqu'à la fin du régime nazi vont perdurer dans la forme les institutions de la République de Weimar.

À l'étranger, l'inquiétude à propos de Hitler commence à percer...

Source: hérodote, bibliothèque personnelle 

 

 

 

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7 janvier 2023 6 07 /01 /janvier /2023 16:08
Timbre rouge 'Lettre prioritaire'

Depuis le 1er janvier, plus d’envoi de lettre avec le timbre rouge. C’était pourtant simple… On collait un timbre sur l’enveloppe et la glissait dans la première boite à lettres. Normalement 24 h après elle arrivait à destination (le plus souvent à J+2).

 

A partir de 2023, cela devient un parcours du combattant, qui plus est, plus cher, évidemment. Une vraie usine à gaz pour résultat qui reste à prouver, à J+1.

Après avoir écrit sa missive, il faut se rendre à la poste, scanner le courrier, qui est transmis dans un service spécial sécurisé où il sera lu (bonjour la confidentialité) et dactylographié pour être imprimer.

Décidément, plus on avance dans un soi-disant progrès, les cerveaux des penseurs de stratégie économique, sont timbrés !

La dématérialisation, c’est la déshumanisation de l’individu, des rapports sociaux. Plus de facteurs, plus de convivialité et sans compter que, si les transcripteurs sont nuls en orthographe, bonjour les dégâts !!

 

La plume du stylo transcrit sur le papier, l’émotion de l’écrivain. Avec ses pleins et déliés, son écriture droite ou penchée, signature de l’auteur, la lettre manuscrite a une âme.

Et pour le destinataire… L’attente du facteur, découvrir l’enveloppe dans la boite à lettres, la toucher, reconnaitre l’écriture et déjà rêver avant de la décacheter. Sentir le papier sur lequel l’être cher a posé ses mains, découvrir ses mots de tendresse, que seul nous devrions connaitre, ce qui ne sera plus le cas.

Plus de poésie, une simple missive administrative ! Un monde sans poésie est un monde sans rêve.

 

Elle est loin l’histoire (ou la légende) des lettres vides reçues par les amoureux pour éviter de payer la taxe d’acheminement, tout en se donnant des nouvelles :

 

Nous sommes en 1837, et à cette époque, ce n’est pas l’expéditeur qui paye la taxe de transport du courrier mais le destinataire.

Sir Rowland Hill est attablé dans une auberge du Nord de l’Angleterre et assiste à une scène qui le bouleverse : le facteur apporte une lettre à une des serveuses, qui la prend, l’examine avec minutie et la lui rend aussitôt.

La lettre vient de Londres la taxe est hors de prix. Cette dernière étant calculée non pas selon le poids, mais la distance parcourue. Comme la serveuse n’a pas les moyens de la payer, elle refuse en larmes cette lettre envoyée  par son amoureux.

 

Sir Rowland Hill, bouleversé intervient et paye la taxe. Un acte galant, généreux mais aussi curieux car Sir Rowland Hill n’est autre que le directeur des Postes Anglaises. Il remet l’enveloppe à la jeune fille un peu gênée…. Et pour cause, l’enveloppe est vide. Les larmes de la serveuse étaient de crocodiles. 

La serveuse explique qu’avec son amoureux, elle a mis au point un code qui selon comment l’adresse est écrite, certains signes notés sur l’enveloppe, cela indique si avec son amoureux, ils sont en bonne santé, quand ils pensent se revoir. En fait, ils grugent le système postal.

le 'On Black Penny' 1er timbre au monde -6mai 1840-

Hill se dit que d’autres anglais doivent faire de même pour les mêmes raisons : les prix sont trop élevés !

Alors, il décide d’inverser les choses. Désormais c’est l’expéditeur qui devra affranchir le courrier avec une vignette à un prix fixe, collée sur l’enveloppe et quelle que soit la distance, c’est dorénavant le poids qui compte.

C’est ainsi que le 6 mai 1840 est émis le tout premier timbre de l’histoire, le ‘On Black Penny’ à l’effigie de la Reine Victoria.

 

Pour les collectionneurs, ce timbre n’est pourtant pas aujourd‘hui le timbre le plus cher du monde !

Le plus cher a été émis en 1856, en Guyane Britannique : le « One cent Magenta »,

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On Cent Magenta

 Mesurant 2,54 x 3,18 cm, le "On Black Magenta", imprimé en noir sur fond rouge magenta, aborde le dessin d'un bateau ainsi que la devise de l'ex-colonie: "Damus Petimus. Que Vicissim" (Nous donnons et espérons en retour)

Il n’existe qu’un seul exemplaire… à 7 millions d’euros (son prix actuel). Pour mettre cette somme dans un timbre, il faut (peut-être) être timbré !

1er timbre-poste français - 20 centimes noir -

En France le premier timbre-poste, le ‘20 centimes noir’, a été émis le 1er janvier 1849. La lettre a acheminé ne devait pas dépasser 7,5 grammes.

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3 janvier 2023 2 03 /01 /janvier /2023 16:45
L'emetteur de Beidweiler au nord-est de Luxembourg-ville.

Non ce n’est pas la fin des ‘Gentils Organisateurs’ du Club Med, mais la fin des émissions ‘Grandes Ondes’ en France.

Ce 1er janvier 2023, une grande page d’histoire de la radio se tourne. RTL, dernière radio française à émettre en Grandes Ondes, ne diffuse plus sur la fréquence 234 Khz, (‘Grandes Ondes’, GO appelé également LW).

L'oeil Magique

C’est avec une certaine nostalgie que je vois disparaitre les GO. Je me vois encore au début des années 1960, début de ma carrière radio, régler les bobines ‘FI’, l’aiguille sur la ficelle du cadran et finir par ‘l’œil magique’, avec ses secteurs verts en forme de trèfle à 3 feuilles, indiquant le niveau de réception (plus la surface d'illumination était grande, meilleure était la qualité de la réception). Époque où il n’y avait ni FM, ni réseau internet.

Pour écouter la radio, on utilisait un poste de radio, monté à l’intérieur d’une superbe ébénisterie. Le cadran allait de 150 à 300 Khz. Pour trouver les stations il fallait tourner le bouton, amener l’aiguille sur les noms affichés sur le cadran : France 1 (devenu France Inter) 162 Khz, Europe 1-183 Khz, Monte Carlo 216 Khz, Radio Luxembourg (devenu RTL), 234 Khz. Les mêmes fréquences pour toute la France.

 

Les Grandes Ondes.

Avant la démocratisation de la bande FM dans les années 80, la norme était la diffusion en modulation d'amplitude (AM)).

Les grandes ondes possèdent un avantage intéressant : une portée élevée pouvant être reçue jusqu'à 500 -1 000 km, sans zones blanches.

En fonction de la puissance (on recevait les GO française jusqu’en Algérie, réconfort pour les appelés au temps du conflit), mais cette portée a un désavantage évident : la puissance nécessaire est élevée, (plusieurs centaines de kW).

Les ondes, (courtes, moyennes et grandes), c’est pratique… ça ne connait pas les frontières ; mais voilà, la politique n’est jamais loin. Les radios privées, qui n’étaient pas des radios d’État, avaient interdiction de diffuser en France. 

Pour contourner l'interdiction de diffusion sur le territoire français, les stations (RTL- Europe 1), ont installé leurs émetteurs de diffusion à seulement quelques kilomètres de la Moselle, de l’autre côté de la frontière.  C’est le cas de radio Luxembourg dès 1933, qui deviendra plus tard RTL, puis Europe 1 en 1955.

 

Les émetteurs Grandes Ondes

Pour être entendue sur tout le territoire, chaque radio avait un énorme émetteur. 

  • France 1, l’ancêtre de France Inter était la seule radio française qui avait son émetteur en France. Situé à Allouis, dans le Cher, (à côté de Bourges) en plein centre de la France. D’une puissance de 2 MW, il comportait 2 pylônes de 350 m. Mis en service en 1947, il a émis jusqu’au 31 décembre 2016 sur la fréquence de 162 Khz. Pas totalement arrêté pour autant, sa puissance est passée de 2 MW à 800 kW, étant encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert également de référence pour les horloges dans les gares SNCF.
  • Celui d’Europe 1, était basé à Feisberg, entre Sarrelouis et Creutzwald, en Sarre, Avec une antenne directionnelle orientée approximativement vers Bordeaux, composée de pylônes de 280 et 282 mètres, d’une puissance de 2000 KW, il a émis de 1955 au 31/12/2019.
  • RMC, sur 216 Khz. Le premier émetteur GO, mis en service en 1965, était situé au col de la Madone (Peille-05), équipé de 2 émetteurs de 600 KW, avec antenne directive, orientée vers Bordeaux, constituée de 3 mâts rayonnants en treillis haubanés de 320 m de haut.

Le 15 juillet 1974, l’émetteur fut transféré à Roumoules (05). Trois pylônes de 300 m de haut orienté vers Nantes et Brest (pour ne pas brouiller (NRK -Radio nationale Norvégienne), sa puissance était de 15 KW, pouvant aller jusqu’à 2400 KW. Il est devenu inactif le 28 mars 2020.

  • RTL, sur 234 Khz, l’émetteur d’une puissance de 2000 kW, situé à Beidweiler au nord-est de Luxembourg-ville. Constitué d'un réseau d'antennes directionnelles se composant de trois mâts haubanés de 290 m chacun, diffusant son signal vers la France. Au temps où RTL, s’appelait ‘Radio Luxembourg, (avant 1974), l’émetteur était situé à Junglinster (Luxembourg).

Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM. Les deux modes de diffusion modernes, la RNT (Radio Numérique Terrestre) et la diffusion sur IP, eux, offrent une qualité encore meilleure même si elle dépend des choix des stations (En RNT, par exemple, la compression assez forte peut donner un résultat moins bon que la diffusion analogique).

Avec l’arrêt de RTL en GO, c’est tout un pan de l’histoire qui disparait, notre ‘bon vieux’ poste de radio a bien vécu même si sa réception était parfois capricieuse.

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11 décembre 2022 7 11 /12 /décembre /2022 21:47
Opérations de déblaiement après l’accident

C’est un événement que peu connu, et pourtant, ce déraillement de train survenu en pleine guerre 14-18 fut pendant longtemps la plus grande catastrophe ferroviaire du monde ! aujourd’hui encore elle reste la cinquième de l’histoire et la plus grande jamais arrivée en France.

Dans le contexte de la Grande Guerre, cet événement fut volontairement passé sous silence et conservé secret, malgré ses 435 victimes (433 militaires et 2 civils).

Décembre 1917, la Grande Guerre bat son plein, mais les choses évoluent : la Roumanie vient de signer l’armistice, la Lituanie est devenue indépendante et la Russie bolchévique est sur le point de sortir définitivement du conflit.

La bataille de Caporetto, en Italie (aujourd’hui Kobarid en Slovénie) s’est quant à elle terminée le 9 novembre avec une victoire écrasante pour les Français et leurs alliés britanniques.

Le calme étant revenu, des permissions sont accordées aux soldats, notamment à ceux qui avaient déjà combattu auparavant sur le front de l’Est, en France.

Plusieurs trains sont donc prévus, à destination de Lyon et de Chagny, en Saône-et-Loire.

Pour les militaires, c’est un moment de joie intense : une permission de quinze jours pour passer Noël en famille, revoir femme et enfants, parents, frères et sœurs, on ne peut rêver mieux.  

Ce 11 décembre 1917, plus de mille permissionnaires français entassés dans dix-sept voitures (toutes en bois), formant un convoi de 350 mètres de long, quitte Bassano del Grappa, petite ville située entre Trévise et Vicence.

Le train passe à Turin, franchit la frontière au tunnel du Fréjus (celui du Mont-Blanc n’existe pas encore). D’abord séparé en deux parties, le train est reconstitué en une seule partie à Modane, qu’il quitte à 22 h 47 en direction de Chambéry.

La tragédie

Les causes de l’accident qui va se produire restent floues, et l’on pense aujourd’hui que malgré les mises en garde du mécanicien sur un danger d’accident lié à l’absence de freins automatiques et d’une motrice de queue, l’ordre a été donné de partir malgré tout.

En effet si toutes les voitures étaient équipées d’un système de freinage automatique, celui-ci n’était activé que sur les trois premières au profit du seul freinage manuel sur les autres wagons…

Après son départ de Modane, le train entame une longue descente vers la vallée, le dénivelé (de 22‰ à 30‰) est important et le train prend de la vitesse, atteignant de 135 à 150 km/h selon les estimations et il devient incontrôlable.

Le mécanicien, Louis Girard a beau actionner le sifflet de la locomotive pour alerter les serre-freins, rien n’y fait : la première voiture déraille (entraînant avec elle tous les wagons) dans un tournant au lieu-dit La Saussaz à une centaine de mètres du pont ferroviaire qui enjambe la rivière l’Arc, juste avant d’arriver en gare de Saint-Michel-de-Maurienne.

Ceux-ci s’écrasent contre un mur de soutènement et contre le pilier nord d’un pont routier, s’encastrant les uns dans les autres.

La locomotive se détache et continue son trajet, déraillant peu après en arrivant dans la gare : Girard a la vie sauve ayant sauté en marche…. Les 433 militaires ont moins de chance.

Les hommes qui ne sont pas tués sur le coup perdent la vie dans d’atroces conditions, le corps disloqué et brûlé dans l’incendie qui se déclare…

A l’époque, très peu de journaux en parlèrent dans les jours qui suivirent la tragédie. L’actualité de la guerre en éclipsa bien vite toute mise en avant. Tout au long du XXe siècle, le drame fut néanmoins évoqué, nimbé de mystère au vu de l’absence d’archives. Tout au long du XXe siècle, le drame fut néanmoins évoqué, nimbé de mystère au vu de l’absence d’archives.

C’est en 1972, que le magazine Historia y consacre un plein article qui, bien qu’incomplet, constitue une première étape vers le souvenir. Il fut suivi en 1996 par un article de Rail Passion.

Mais c’est en 2007, qu’un travail de recherches archivistiques fut effectué par un habitant de Saint-Michel-de-Maurienne où se déroula l’accident.

Après plusieurs années de travail, monsieur André Pallatier, publia un livre enfin dûment documenté (“Le tragique destin d’un train de permissionnaires”, éditions l’Harmattan, 2013). 

 

Source : Généanet.org

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20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 16:49

Le Gwell*

J’ai découvert sur le marché, un produit typiquement breton, ‘Le Gwell’.

Le Gwell, mot breton signifiant ‘meilleur’, et rappelle également le mot Goell, ‘le ferment’.

Connu sous différents noms selon les terroirs de Bretagne : laez-goell, laez-hir, laez-téo (gros lait) …

Le Gwell fermier, un lait fermenté avec une acidité assez marquée et une texture veloutée et onctueuse avait quasiment disparu.

 

On pense que le gros-lait serait issue du Pays de Douarnenez, et plus généralement de tout le Finistère.

En réalité, selon certains témoignages, le gros-lait se fabriquait un peu partout en Bretagne, davantage prisé sur les côtes bretonnes que dans les terres où il était peu connu.

Le Gwell est une recette traditionnelle bretonne de gros-lait, un produit typique fabriqué à partir du lait entier de vache et uniquement de race bretonne : la ‘Bretonne pie noir.

 

Cette petite vache (1 m17 au garrot) à la robe noire et blanche, avec souvent une petite tache blanche en forme de cœur sur le haut du front », avait quasiment disparu dans les années 1976, avec l’industrialisation de la production laitière : on ne comptait plus que 500 têtes en France de pie noire.

 

 

La Bretagne comptait 700 000 vaches Pie Noir en 1900, 1 600 vaches en 2010 !!

Grâce à la volonté de quelques éleveurs pour sauvegarder la race, (il y en aurait aujourd’hui environ 2 800 à 3000 têtes sur tout le pays), les consommateurs redécouvrent cette recette ancestrale, ce lait fermenté aux multiples vertus à ne pas confondre avec le lait-Ribot.

 

Originaire de la région de Douarnenez, le Gwell a ensuite gagné tout le sud du Finistère puis la Basse Bretagne et enfin l'ensemble de la Bretagne.

La fabrication du ‘Gwell’ est préparée à partir du lait entier, pasteurisé à 85°-90°, puis refroidi à 30°. A cette température on introduit le levain (un morceau de gwell de la fabrication précédente).

Après trois à cinq heures de prise en étuve à 30° environ, il est mis au frais, prêt à être dégusté.

Cette texture onctueuse, crémeuse, et avec un goût frais acidulé, peut se déguster avec des galettes de blé noir ou en dessert, nature, avec du miel ou de la confiture...

 

*Le Gwell est une marque déposée à l’INPI par l’Union Bretonne Pie Noir.

 

Source : divers infos.

A suivre, le lait-ribot

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6 novembre 2022 7 06 /11 /novembre /2022 17:14

L’importance de l'argent liquide 

Pourquoi l'utilisation de l'argent liquide n'est pas seulement une forme de liberté, mais bien plus .... Explication:

  • J'ai un billet de 50 euros dans ma poche.

Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l'utilise ensuite pour payer son blanchisseur. Le propriétaire de la blanchisserie l'utilise ensuite pour payer son coiffeur. Le coiffeur l'utilise à son tour pour faire ses courses. Après d'innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 euros restera toujours, dans l'économie, avec sa valeur initiale. Il continuera à valoir 50 euros.

  • Je vais au restaurant et je paie le dîner avec ma carte de débit ou de crédit.

 Le restaurateur ne percevra pas 50€ mais bien une somme inférieure car mon argent aura été mutilé des frais de transactions et bancaires.

Si nous estimons cela à 1€ pour faire simple, après seulement 30 transactions, sur les 50 euros de départ, il ne reste plus que 20 euros dans l'économie, les 30 euros manquants s'étant volatilisés dans les méandres du système bancaire.

C'est ainsi qu'après 50 transactions, votre billet aura disparu de l’économie,

 

Pensez-en ce que vous voulez, mais cette vision des choses est bel et bien réelle. Ne perdez pas de vue que vous êtes responsables des actes que vous posez et surtout DES CONSEQUENCES DE CES DERNIERS.

Bonne réflexion à vous.

Réflexion personnelle « Et vous aurez été ‘fliqué’, tout au long de vos déplacements

lors de vos achats ».

Source : partage sur réseaux sociaux.

 

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7 octobre 2022 5 07 /10 /octobre /2022 23:06
Photo: Musée de Figeac

Le 27 septembre 1822, à Paris, Jean-François Champollion (32 ans) expose devant l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ses découvertes relatives aux hiéroglyphes.

Né à Figeac (Lot), le 23 sept. 1790 ce surdoué apprend très tôt de nombreuses langues anciennes dont le copte d'Égypte, et se prend de passion pour la civilisation des pharaons.

En 1798, des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l'un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes.

 

En 1798, les savants conduits en Égypte par Bonaparte découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre en basalte noir d'un mètre de longueur, avec un texte qui rapporte une déclaration des prêtres de Memphis du temps d'un pharaon de l'époque hellénistique, Ptolémée V.

Pierre de Rosette: Le démotique est au milieu, entre les hiéroglyphes et le texte en grec

Le texte inscrit sur ‘la pierre de Rosette’ est rédigé en trois versions :

• la première en hiéroglyphes, l'écriture sacrée des premiers pharaons,

• la deuxième en démotique, une écriture égyptienne tardive datant du 1er millénaire av. J.-C.

• la troisième en grec ancien.

 

La pierre est embarquée sur un navire à destination de la France, les Anglais l'interceptent et la transportent à Londres, au British Museum.

Cette découverte excite la curiosité des savants, en particulier du jeune Champollion et du physicien Anglais Thomas Young (de quinze ans son aîné) qui veut comme lui découvrir le secret des hiéroglyphes.

 

Young déchiffre sur ‘la pierre de Rosette’ la version démotique, découvre également que les cartouches en hiéroglyphes contiennent les noms de divers pharaons.

Jean-François Champollion, ayant une bonne culture pharaonique et la maîtrise de la langue copte, (assez proche, de celle des anciens Égyptiens.), il découvre que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots.

Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense environ 5 000) ne sont pas seulement des idéogrammes, contrairement aux préjugés de l’époque. Ils peuvent aussi dans un même texte servir de signe phonétique comme nos lettres de l'alphabet.

 

C'est ainsi qu'il déchiffre les noms de Cléopâtre, Ramsès et Thoutmosis le 14 septembre 1822. « Je tiens mon affaire ! » s'exclame-t-il devant son frère. L'émotion le fait alors sombrer dans un état d'inconscience et c'est seulement cinq jours plus tard qu'il est en état de révéler sa découverte. Il décrit (avec l'aide de son frère) sa découverte dans une lettre de 40 pages destinée au secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Le 22 septembre, sous la coupole de l'Institut, (sur les bords de la Seine), devant l'Académie au grand complet, il en lit la première ébauche. Son rival Thomas Young a été invité pour l'occasion et toute l'assistance fait une ovation au jeune savant.

 

Jean-François Champollion meurt d'épuisement à 42 ans, le 4 mars 1832, au milieu des honneurs, sans avoir eu le temps d'achever sa Grammaire égyptienne et son Dictionnaire égyptien, mais après avoir enfin visité l'Égypte, le pays de ses rêves.

 

Son parcours exceptionnel a inspiré de nombreuses vocations d'égyptologues en France.

Le plus célèbre, Auguste Mariette, qui découvre à Saqqarah en 1850, la statuette du scribe accroupi, (en calcaire, en cuivre et en cristal de roche peint) aujourd'hui au Louvre, et met au jour l'allée des sphinx de Memphis.

 

Source : Les amis d’Hérodote (Fabienne Manière)

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25 septembre 2022 7 25 /09 /septembre /2022 21:03
Occupation et libération la France 1870-1873 (wikipédia)

 

Depuis la défaite de Sedan le 1er septembre 1870, une partie de la France est occupée. Avec le départ des Prussiens le 16 septembre 1873 (il y a 149 ans presque jour pour jour) marquant la fin de cette occupation, la France est libre, à l’exception de l’Alsace-Moselle, réunie au Reich.

 

L’occupation de la France est une des conditions posées par le traité de Francfort venant clore la guerre franco-allemande de 1870.

Conclu le 10 mai 1871 entre Bismarck et Jules Favre, ministre français des affaires étrangères, le traité fixe alors deux grands principes :

  • Réunion de l’Alsace Moselle au Reich, et
  • Paiement de six milliards de ‘francs-or’ à verser par la France en trois ans.

L’occupation de la France par la Prusse et ses alliés vient en garantie du paiement de cette dette de guerre.

Cette annexion objet de toutes frustrations côté français : « Pensons-y toujours, n'en parlons jamais », comme le dit Léon Gambetta dès le mois de novembre 1871. Une phrase qui deviendra un mantra pendant plus de quarante ans.

 

Thiers obtient de Bismarck un rabais d’un milliard sur la somme voulue à l’origine (six milliards), en contrepartie du défilé des troupes allemandes à Paris.

Afin de s’assurer du retrait rapide des troupes étrangères sur son sol, la IIIe république procède au règlement des cinq milliards de ‘francs-or’ plus rapidement que prévue.

 

Le paiement des indemnités de guerre est intervenu essentiellement par le concours bancaire avec un emprunt public (28 juin 1871), et un emprunt international souscrit le 15 juillet 1872 pour solde de tout compte.

 

Humiliée sur son sol en 1870, défaite à Waterloo en 1815, la France tourne définitivement la page de la grandeur en Europe héritée du Grand Siècle français de Louis XIV où elle était invincible.

 

A la fin du XIXe siècle, la France se lance donc à la conquête de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est, en quête de son prestige d’antan.

 

Les Alsaciens qui refuseront de devenir Allemand suivront l’épopée coloniale française en s’installant notamment en Algérie ou dans le Pacifique.

Verdun, symbole de l’humiliation française de 1873, deviendra symbole du renouveau et du courage français au cours de la Grande Guerre.

 

Si la France a payé intégralement ses dettes de guerre (1870-71), l’Allemagne ne règlera que 32% des dettes de la Grande Guerre (1914-1918), dues à la France (vingt-deux milliards de mark-or sur les soixante-huit milliards convenus), la conférence de Lausanne de 1932 ayant effacée l’essentiel des dettes de guerre de l’Allemagne.

Pour aller plus loin : François Roth, « La guerre de 1870 », Fayard réédition Hachette, 2011.

Sources : @histoiredefrance2.0

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